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Benjamin Bozec veut créer une école de marketing

Formation. Un projet d'une Sport Business School à l'étude à Rennes.

Vendredi 22 novembre. A 21 ans, le Fouesnantais, Benjamin Bozec, est un véritable phénomène, dans sa créativité et sa soif d'entreprendre. A l'instar du célèbre slogan de la pile Duracell, il ne s'arrête jamais d'être une tornade de propositions intéressantes même dans des domaines, où sa jeunesse l'écarterait au préalable d'une telle maturité de réflexion globale. Etudiant en 3ème année, dans une Business School du sport, Amos Paris, il est en groupe de projet avec Romain Pellé, Mathilde Caspar, Marion Couteau-Pichon, pour établir une étude de faisabilité sur la création d'une Business-School spécialisée dans le sport, à Rennes, à horizon 2015. Educateur en U11 à Clohars-Fouesnant, secrétaire et membre fondateur de l'Espoir Clohars-Fouesnant, avec Thomas Jeoffroy et Wilfrid Ribeiro De Abreu en juin 2012, Benjamin Bozec jongle sans cesse entre Paris et Quimper, dans son année civile. A Paris, dans une business school du sport, son idée est partie d'une simple observation. " Nous sommes 50 dans notre promotion. Nous devons tous être en alternance entreprise et trouver une entreprise formatrice dans ce domaine. Il y'en a beaucoup qui ont galéré pour trouver. On était trois Bretons dans la promo'. Nous avons trouvé avant les autres. Je suis à l'année chez Ronan Pensec Travel, à Fouesnant, Romain Pellé a trouvé à l'agence Sport Vision, qui gère la communication et l'évènementiel du Vannes OC en national et Thomas Moullec, de Clohars-Fouesnant, intervient au FC Lorient, sur la campagne d'abonnements supporters. Cette contestation simple a fait ressortir un besoin de professionnalisation de cette démarche en Bretagne". Besoin de 1.000 réponses au questionnaire pour commencer l'étude La réflexion a germé, jusqu'à son évocation à M. Dewilder, professeur-intervenant à la Business School, et créateur d'une vingtaine d'entreprises dans sa carrière professionnelle. " Il m'a dit que j'avais une pépite dans les mains. Je suis très attaché à mes racines Bretonnes et j'aimerais aller au bout de l'idée développée avec notre groupe pour soumettre au moins une étude de faisabilité. J'ai besoin de 1.000 réponses au questionnaire. J'en ai actuellement 250. Ensuite, quand nous aurons atteint ce quota, nous pourrons développer une étude de marché pour approfondir les besoins. On fera le tour des clubs en Bretagne pour recueillir les attentes d'une telle étude". La communication, le visuel, l'entrepreneuriat, les médias, la gestion, les langues étrangères, le marketing: les disciplines, dans une business school, sont multiples et diversifiées. La Bretagne n'a aujourd'hui pas cette structure en place. Les étudiants bretons intéressés doivent monter à Paris, à Lyon ou à Lille. Le grand Ouest est encore une terre en friche pour ce type de spécialisation. Le sport n'a pris qu'une place importante dans notre société depuis le 20ème siècle. Les grands industriels en Angleterre ou l'usine Peugeot de Montbeliard, avec le FC Sochaux, avaient de suite compris la grande utilité d'acheter une paix sociale avec ses travailleurs, à travers le sport, à la fin du 19ème siècle. Aujourd'hui, le sport est devenu un géant dans l'économie mondiale avec des débouchés et des retombées gigantesques. Dans une société de loisirs comme sur la communauté des réseaux sociaux, ce phénomène apparaît au grand jour. " La voie de réussite dans le sport est multiple ainsi que les possibilités offertes. J'ai plein d'amis qui rêveraient de faire une telle école mais elle a un coût financier, qui peut en dissuader beaucoup. Réaliser ce projet à l'échelle de la Bretagne, outre un aspect identitaire fort, serait une opportunité pour beaucoup de jeunes de se former et d'aider les clubs, à moindre coût, à se structurer". A l'image du CELIB dans les années 60 Benjamin Bozec possède une qualité rare: il n'hésite pas à rompre les schémas de pensée conventionnelle pour voir sur un périmètre plus large d'actions. Il sort du rectangle de la surface pour explorer des pistes encore peu diffuses en Bretagne, même pour des clubs professionnels, qui ont pignon sur rue. " Le sport professionnel en Bretagne marche sur un réseau d'affaire, de chef d'entreprises ou d'entrepreneurs, à la base passionnés par le sport. Mais ils restent très souvent liés à leurs connaissances personnelles. Le club de Tours FC, en ligue 2, est frappant avec un actionnaire majoritaire Corse, qui a conclu un accord avec la société Corsica Ferries, en partenariat maillot. Je m'aperçois qu'à Paris, les budgets de communication sont tout autre. Il est parfois mieux de consacrer du temps, à ce réseau inexploité pour trouver d'autres sources de financement. Je pense très sincèrement qu'il ne faut pas se limiter à un territoire et à une échelle régionale". Cette démarche a le mérité de l'originalité et d'une réflexion pour notre région, dans son rapport avec le sport de haut niveau, encore paternaliste, sur bien des plans, avec un circuit de préférence local. Cette école permettrait aux jeunes Bretons de rester dans leur passion d'enfance, en explorant des voies professionalisantes, dans beaucoup de domaines de compétence. Locomotive d'une économie, le sport Breton a vocation, même dans ses divisions intermédiaires, à être un acteur majeur d'une dynamique de territoire. Faire appel à des professionnels formés, qui arriveraient avec un regard extérieur et novateur, pourrait être un levier dans nos ambitions de mettre en place " un plan d'action pour le sport en Bretagne", comme le CELIB avait pu le faire à un moment dans l'économie bretonne dans les années 1960. Christophe Marchand IMPORTANT : remplissage du questionnaire sur google drive : CLIQUER ICI

Benjamin Bozec (en haut à gauche) avec Marion Couteau-Pichon, Mathilde Caspar et Romain Pellé, est en amorce d'une étude de faisabilité d'une Business-School basé sur le sport, à Rennes.

Trêve estivale. Vacances du 26 juillet au 11 août

Bonjour à tous,

Aussi riche soit-elle, cette année sportive, avec ces multiples performances de la part de nos clubs et sportif(ve)s, touche à sa fin. Le bon moment pour porter à mon tour, le coup de sifflet final, à cette saison. Les sites Newsouest.fr et live.newsouest.fr marquent une trêve estivale de deux semaines, jusqu'au lundi 12 août. Cette date marquera le coup d'envoi de la troisième année, avec des projets, qui devraient prendre forme et corps dans le premier trimestre de l'année 2014. Avec 5.000 visiteurs uniques supplémentaires par mois, en rapport au début de la saison, votre attachement et vos remarques respectives pour améliorer le contenu et la qualité globale de la prestation seront pris en compte pour une information encore plus précise, rapide et riche en contenu. L'idée est et sera toujours de fédérer un territoire autour d'une passion commune et de mettre en lumière les clubs, les acteurs, la jeunesse et les bénévoles, ciment indispensable à notre bien-être social et humain, dans le Finistère-Sud. Je vous souhaite, à toutes et tous, d'excellentes vacances pour les chanceux, et une bonne continuation pour ceux qui ne pourront couper en cette période. Merci encore pour ces bons moments passées et partagés en 2012/2013, autour des salles et des stades.

Bien sportivement
Christophe Marchand, créateur de Newsouest.fr