QUIMPER KERFEUNTEUN FEMININE

Bravo les filles!!

	Football. Coupe de France féminine. 16ème finale. Guingamp (D1) - Quimper Kerfeunteun (D2) : 2-1
	Héroïque les filles du Quimper Kerfeunteun FC! Elles ont été à une demi-heure d'un exploit retentissant dans le football féminin Breton. Confrontées à la meilleure équipe en Bretagne, les Quimpéroises se sont battues jusqu'à la fin pour arracher la prolongation. La défaite 2-1 à Fred Aubert, en 16ème de finale de la coupe de France, est un cap passé dans la progression interne du groupe. Le coup semblait parfait à la mi-temps. Un but de l'ailière Bigoudène supersonique, Julie Hélias à la 18', un adversaire qui commence à s'énerver en face à force ne pas trouver la solution et un score à l'avantage des Quimpéroises à la mi-temps (0-1). " Nous sommes super content de notre prestation. Ca fait rager! C'est plus fort, on ne peut pas lutter sur un match entier face aux Guingampaises. Leur victoire est méritée. Nous n'avons pas de regret même si nous manquons une ou deux opportunités à 0-1", remarque le coach Quimpérois, David Brusau. Combatives dans le bon sens du terme, Guingamp a sans doute été surpris de trouver sur leur route une si féroce opposition. " On leur a mis le doute. Je ne pensais jamais que nous serons à même de rivaliser autant sur la partie face à cette équipe de division 1. Individuellement, nous étions en-dessous mais nous avons prouvé que notre état d'esprit pouvait compenser. Elles ont eu peur de l'élimination. Elles s'énervaient. Nous faisons un match formidable dans l'envie et l'agressivité juste. Nous n'avons pas fait que défendre et balancer, nous avons toujours cherché à relancer propre de nos bases arrières", rajoute David Brusau. Pleins feux sur Corné En progrès constant depuis trois ans, le Quimper Kerfeunteun FC se rapproche de ses équipes de première division. Dans la durée, Quimper devra vite mettre un point final à cette aventure de la coupe de France dans les têtes pour repartir dimanche face à Corné, la lanterne rouge du championnat à Kerhuel pour une victoire capitale, dans la quête rapide d'un maintien confortable en D2.
	Les Quimpéroises ont été absolument remarquables face aux professionnelles de Guingamp (1-2), en 16ème de la coupe de France.

 

Quimper face à son Everest

	Football. Coupe de France féminine. 16ème finale. Guingamp (D1) - Quimper Kerfeunteun (D2), dimanche 15h
	Au tirage, Quimper a eu la malchance de tomber face à Guingamp, sur son terrain. Le grattage portera-il chance aux Quimpéroises. Même si la hiérarchie entre les deux équipes n'indique qu'une division d'écart, les chances de qualification pour les 8ème de finale s'avèrent très minimes. A moins qu'au stade Fred-Aubert, ne s'immiscent dans les têtes des Guingampaises, les fantômes des joueuses Lyonnaises, doubles championnes d'Europe en titre et futur adversaire en championnat. Ca fait beaucoup de si au départ mais sur un match, en football, tout est possible. Le seul risque, que court les Quimpéroises, c'est justement de ne pas en prendre en respectant trop cette équipe adverse. Pour les deux entraîneurs, Olivier Moullac et David Brusau, leur discours d'avant-match se rejoint sur une idée bien arrêtée: celle de l'importance du match à venir en championnat. Si le coach Quimpérois, David Brusau met volontairement entre parenthèse ce match des 16ème finale, le coach adverse, Oliver Moullac doit sonner l'alarme pour rappeler à ses joueuses leurs responsabilités sur ce match face à Quimper. " Ce ne sera pas un match amical face à Quimper. Même si nous nous concentrons uniquement sur notre jeu, Quimper est une équipe organisée, qui nous a posé suffisamment de problèmes, lors de nos matchs amicaux. A titre individuel, nous affrontons une équipe supérieure à Corné, que nous avions battu au tour précédent (0-5). Nous devons bien entrer dans ce match pour marquer un but le plus tôt possible. Nous avons amélioré notre ratio de buts en défense mais nous devons trouver une meilleure efficacité devant le but. On ne prend pas ce match à la légère car nous savons la valeur de cette équipe de Quimper". Compenser avec le coeur et la générosité sur le terrain Face au Mans (D2), Quimper avait réalisé un maître coup tactique pour gagner 2-0 au tour précédent. Sur les mêmes plans, David Brusau, le coach des Quimpéroises se veut bien plus modeste sur les ambitions de départ. " Il faut être réaliste, affronter Guingamp, c'est comme une CFA 2 qui affronterait une équipe de ligue 1, chez les garçons. Je suis même pour tout dire dans le match d'après en championnat, face à Corné, la lanterne rouge qui sera capital de vaincre. La seule volonté est d'éviter à tout prix les blessures. On jouera le coup quand même. La différence est énorme sur le plan technique et dans la vitesse/puissance. On agira en bloc, intelligemment. Nous n'aurons pas d'autres choix que de subir leur domination. Nous avons certains schémas pour sortir vite de notre camp mais nous ne nous faisons pas trop d'illusions sur l'issue de cette rencontre". Même sans son attaquante Fiona Le Callet, Guingamp est armé pour passer ce tour. De son côté, Quimper Kerfeunteun part pour l'exploit. Cette fois-ci, après l'Anapurna au Mans, les filles s'attaquent à l'Everest, en mettant tout leur coeur et leur générosité pour compenser les manques techniques face à cette équipe de première division. Serait-ce suffisant? La réponse sera donnée sur les coups de 17 heures, dimanche soir.
	Annaëlle Le Sergent et les Quimpéroises courront souvent après le ballon face aux Guingampaises.

 

" On a sorti le match parfait"

	Football. Les filles du Quimper Kerfeunteun. 32ème finale de la coupe de France.
	Lydia, vous étiez parties pour tenir un maximum, le résultat nul dans ce match. Au final, vous n'encaissez pas de but et réussissez à en marquer deux. Est-ce le match parfait? " Oui, ça y ressemble! Nous avons fait un très bon match en respectant les consignes, qui était de les laisser venir en restant bien groupés derrière. Les Mancelles ont passé les 3/4 de la rencontre dans notre terrain, mais sans se montrer dangereuses, hormis un quart d'heure en 2nde période, où elles ont poussé. On a tenu tout le match. Notre qualification n'est pas volée. On mérite de jouer ce 16ème finale de la coupe de France". Depuis trois saisons, l'équipe est vraiment sur une pente ascendante. Qu'est ce qui fait la force de ce groupe? " On s'entend toutes bien sûr et en dehors du terrain. Au Mans, il fallait rester solidaire et jouer collectif si nous voulions passer. On marque au bon moment juste avant la mi-temps. Stéphanie Canevet fait la différence sur son côté en adressant un centre en retrait pour Annaëlle Le Sergent. Nous avons la chance d'enfoncer le clou, dès le démarrage de la seconde période, à la 52ème minute par Julie Hélias. Julie, on connait ses qualités. Quand elle est lancée dans le dos de la défense, avec sa pointe de vitesse, personne ne peut la rattraper". Le tirage se passe mercredi au siège de la fédération Française. Quel est votre souhait pour les 16ème de finale? " Il est avant tout de recevoir. On sort de deux tirages difficiles à l'extérieur face à Flers (DH, 1-2) et au Mans (D2, 0-2). On aimerait une affiche de gala pour nos supporters. Sur ce déplacement au Mans, ils étaient encore une vingtaine à nous suivre. On a joué sur un terrain synthétique. Sur le plan de la solidarité et de l'état d'esprit, c'est certainement notre plus gros match de notre saison".
	Les filles du Quimper Kerfeunteun ont passé avec brio ce 32ème de finale au Mans.

 

Les modes du tirage:

Placé dans le groupe Nord, les Quimpéroises sont assurées de ne pas recevoir les championnes d'Europe, Lyon ou Montpellier. En revanche, une rencontre face au Paris Saint-Germain ou Juvisy est possible. Avec le FC Lorient, Saint-Malo (DH) et Guingamp (D1), les équipes Bretonnes sont au nombre de quatre en 16ème de finale. Le tirage sera connu ce mercredi.

 

La section féminine du Quimper Kerfeunteun FC (D2)

	Aurélie Doaré/ Sandra Goavec: les "lessiveuses" de la défense
	Un jour, Roland Courbis, alors entraîneur de l'Olympique de Marseille avait utilisé la comparaison osée avec une machine à laver pour définir le milieu défensif Olivier Echouafni. La ballon arrivé parfois dans des conditions peu académiques, ressortait toujours proprement dans les pieds d'un de ses partenaires par la suite. Aurélie Doaré et Sandra Goavec, la charnière centrale du Quimper Kerfeunteun Fc présentent ce même profil, à savoir cette capacité à gagner leurs duels, à lire le jeu adverse pour ensuite assurer la première relance de leur équipe. Depuis deux saisons, David Brusau a validé son assurance tous risques avec le duo Aurélie Doaré/Sandra Goavec. L'une et l'autre sont parfaitement complémentaires sur le terrain et rassurent par leur caractère de battantes et de guerrières, un collectif joueur et porté vers l'avant. " Elles sont à peu près au même niveau. Avant de signer à Quimper, j'avais observé quelques matchs. Leur complémentarité en défense m'avait frappé. Ce sont des filles formidables pour un entraîneur car elles donnent tout. Ce sont des pures Bretonnes dans ea caractère: réservées, discrète en premier abord mais extrêmement généreuses et combatives. Elles ne te décevront jamais et elles possèdent une grande qualité, celle ne pas se contenter de ce qu'elles ont mais d'aller chercher toujours plus loin", souligne l'entraîneur des Quimpéroises, David Brusau. Une véritable complémentarité Socle sur lequel se repose les ambitions Quimpéroises, Sandra Goavec et Aurélie Doaré sont de la même génération à 23 et 22 ans. " Je viens de Brest Bergot (DH). J'ai reculé avec l'âge sur le terrain. J'ai commencé le football en attaque, puis milieu offensif puis milieu récupérateur. Avec Aurélie, j'ai vraiment du plaisir à jouer. Le football se résume pour moi, à l'envie de gagner. J'ai le sentiment d'avoir retrouvé à ses côtés ce caractère de guerrière qui me caractérise. J'aime les duels, le défi physique et la perspective de gagner le ballon. J'ai beaucoup progressé dans mon approche du football avec David, notre coach. Au Bergot, nous jouions d'une manière simpliste. Dès que nous avions gagné le ballon, il fallait allonger systématiquement en sautant les lignes. A Quimper, on s'appuie au maximum sur du beau jeu, au sol en créant des décalages. Je pensais que le niveau de la D2 serait plus élevé. Savoir que nous avons passé ce fameux palier fait forcément plaisir", juge Sandra Goavec. Ayant grandi à Ergué-Gabéric, Aurélie Doaré est la soeur siamoise de Sandra Goavec, en défense. Elle avoue son penchant pour les tâches défensives. " J'aime les duels et prendre le dessus sur mon adversaire. J'ai tendance à décrocher plus naturellement que Sandra. Nous avons chacune notre zone à couvrir. Nous devons communiquer plus sur un terrain à nos partenaires. Techniquement, j'ai beaucoup progressé sur les relances et dans la construction du jeu. Les exercices répétés sur un même domaine aux entraînements font qu'en match, le réflexe devient automatique. Le pied gauche reste encore à travailler. Je suis bien à Quimper. On forme vraiment une bonne équipe. Nos premières victoires à l'arraché ont été déterminantes pour rehausser notre confiance". Une solide assise défensive Formant une paire inamovible et indéboulonnable depuis deux ans, hormis une déchirure de trois mois à l'adducteur pour Aurélie Doaré, les gardiennes du coffre-fort Quimpérois forment une sacré doublette dans le jeu, synonyme de sécurité pour leurs parternaires. " Il ne faut pas résumer notre bonne assise défense à notre rôle dans l'axe. Sur les côtes, avec Julie Le Faou (partie en école de gendarmerie à Montluçon), Alexandra Faucon, Katell Jourdren ou Julie Helias, verrouillent parfaitement leurs adversaires. Et avec Camille Desforges ou Eugénie Rivoal, nous avons deux bonnes gardiennes à ce niveau. C'est un ensemble qui explique que nous ne prenons pas beaucoup de buts en D2 pour une équipe promue", conclut en commun les deux compères de la défense. Educatrice ou formatrice au club avec les jeunes, Sandra Goavec et Aurélie Doaré symbolisent à merveille un état d'esprit qui règne dans cette équipe: une solidarité sans faille au service du collectif. Avec moins de trois buts par matchs encaissés, le Quimper Kerfeunteun FC a prouvé que cette formation savait voyager dans ce championnat. A mi-championnat, le maintien est assuré à 99%. Un bel exploit après six mois seulement de présence à ce niveau national.
	Compères de la défense centrale, Aurélie Doaré et Sandra Goavec forment un duo extrêmement complémentaire dans l'épine dorsale du jeu Quimpérois.

 

Le point sur les équipes du groupe B avec David Brusau

Fraîchement embarqués dans l'aventure de la D2, les Quimpéroises vont rapidement être mis au goût du jour face à Poitiers, dimanche. Avec l'ambition du maintien, le Quimper Kerfeunteun FC devra manoeuvrer au plus juste pour éviter une des deux dernières places de la poule, synonyme de relégation en DH. La présentation des douze équipes du groupe avec l'entraîneur Quimpérois, David Brusau.

 

ANGERS

" C'est une équipe loin d'être extraordinaire dans le jeu. Elles sont hyper-combatives et parviennent à arracher des matchs. Les Angevines possèdent deux ou trois individualités qui peuvent faire la différence en match. Angers reste sur une bonne saison avec une 6ème place en D2. Je n'ai jamais perdu contre Angers à travers nos douze confrontations".

 

BLANQUEFORT

" Elles ont un très bon groupe. Je sais comme je viens de cette région, que cette équipe a l'ambition de monter en D1. Elles restent sur huit victoires d'affilée en D2 en fin de saison dernière. C'est un cran en-dessous des équipes favorites mais ça peut être la bonne surprise de ce championnat".

 

CONDE / NOIREAU

" On les a jouées en amical, durant la préparation. Nous avions perdu 1-0 en faisant un très bon match. Elles finissent régulièrement leur championnat dans les trois premiers. Elles sont solides défensivement avec une très bonne gardienne. Elles cherchent la plupart du temps à sauter les lignes en allant chercher au plus vite un jeu direct. Leur force réside dans leur solidité"

 

CORMELLES

" C'est l'équipe que je connais le moins des onze équipes de la poule. Elle jouait la montée en D1, en 2010. Leur effectif n'a pas trop bougé. Cette formation garde une bonne ossature. Elles seront assurément dans le coup, cette année"

 

CORNE

" C'est une équipe de la banlieue d'Angers. Hyper-accrocheuses, elles ne sont jamais battues. Equipe de guerrières, capable de jouer à huit derrière. Il ne faut surtout pas encaisser le premier but face à ce genre de formation car ça peut devenir compliqué par la suite. Elles se sont maintenues de justesse, l'an passé, en D2".

 

LA ROCHE / YON

" C'est mon favori n°1 à la montée. Une ancienne équipe de D1, la seule avec Le Mans et Soyaux. Sans doute l'équipe la mieux armée sur le papier pour aller au bout de ce championnat. Elles ont fait partie des grosses équipes de D1, il y'a quelques années"

 

LE MANS

" C'est un prétendant clairement à une montée en D1. On ne joue pas dans la même cour. Elles sont redescendues l'an dernier et elles ont fini 2ème de leur poule de D2, l'an passé. C'est une grosse structure, avec beaucoup de joueuses capables de jouer en D2".

 

POITIERS

"Une concurrente directe au maintien. Nous les jouons, ce dimanche, pour la première journée. Ca sera déjà une sorte de finale. Ce match est très important. Si nous le gagnons, l'équipe prendra un avantage de trois points avec un capital confiance en hausse. Je les connais bien. Poitiers n'a pas du tout recruté à l'intersaison. Déjà, l'an passé, elles se sont sauvées administrativement. Ce sont des filles qui jouent ensemble depuis un bon bout de temps mais elles sont toujours jeunes avec une moyenne d'âge autour de 23-26 ans"

 

QUIMPER KERFEUNTEUN

" Nous avons un très bon onze de départ. Avec Safaa Mokhlis, Annaëlle Le Sergent et Mathilde Cariou, nous avons une bonne ossature au milieu. Devant une fille comme Julie Hélias va très vite. Je suis plus inquiet défensivement car nous manquons de latéraux. Mon autre souci reste l'efficacité devant le but. Nous arrivons à nous créer beaucoup d'occasion mais on ne marque pas assez. Cette semaine, j'ai rajouté des exercices devant le but. Ca doit devenir un réflexe. Nous jouons le maintien. On devra bien aborder les matchs face à nos concurrents directs. A commencer par Poitiers, ce dimanche".

 

SAINT HERBLAIN

" Une superbe équipe. J'adore ce style de jeu, qui est tourné constamment vers l'offensif. Je leur souhaite de tout coeur de monter en D1. Ca sera l'équipe de la poule, qui jouera le mieux au ballon"

 

SOYAUX

" Depuis des années, nous les avons joué avec mon ancienne équipe d'Arlac (33). L'ancienne capitaine de l'équipe de France, Corine Diacre est toujours à la tête de cette équipe. Elles sont descendues de D1, cette année. Elles ont subi une grosse vague de départs, 14 en tout. Je ne m'en fais pas pour cette équipe. Avec une équipe en U19 national et une réserve qui joue la première place, chaque année en DH, elles conservent un bon effectif. Ca sera une des grosses équipes du groupe"

 

VAL D'ORGE

" La surprise. Même si elles sont promues à ce niveau, il ne faut pas les voir sur ce statut. Val d'Orge a bénéficié de sa proximité géographique avec Juvisy (D1) et le Paris Saint-Germain (D1) pour effectuer son recrutement avec l'arrivée de 16 nouvelles joueuses. Ca sera sans doute l'équipe surprise de cette année. Notre nouvelle joueuse, Tania Grobry (ex Juvisy) m'a dit que les joueuses recrutées étaient toutes très fortes".

 

Quimper pose les bases de ses ambitions

Football féminin. Le Quimper Kerfeunteun Football Club (D2)

Avec plus de 120 licenciés, la section féminine du Quimper Kerfeunteun est en plein boom. La montée en D2 a capté la lumière sur les performances de l'équipe fanion. Le maintien dans cette division sera l'objectif principal de l'équipe première senior. Les bases du projet sportif sont aussi consolidées avec la création d'un championnat régional en U16, avec une équipe de Quimper, qui promet déjà beaucoup. Même si la reprise n'est prévue que pour le 6 août, à Kerhuel, le Quimper Kerfeunteun prépare activement la saison prochaine pour garantir un maintien en D2. Après les arrivées des Lorientaises, Annaëlle Le Sergent, 25 ans, milieu de terrain et de la gardienne, Eugénie Rivoal, 23 ans, le club a réalisé un des plus joli coup de l'intersaison avec la signature de la meneuse de jeu, internationale Française U19, Mathilde Cariou. " Il y'a plusieurs clubs, qui étaient sur elle. Notre recrutement est intéressant car ce sont trois filles, qui ont assurément le niveau pour jouer en D2", précise le coach Quimpérois, David Brusau. Dans une poule de 12 équipes, l'ambition est de laisser deux équipes derrière. Une tâche qui apparaît surmontable au sein d'un groupe qui est resté stable à l'intersaison. Le budget de fonctionnement monte de plusieurs cran à hauteur de 40.000 euros avec une subvention supplémentaire de la ville de 7.500 euros en tant que club de haut niveau. Les conditions d'entraînement des Quimpéroises seront aussi améliorées avec la livraison en octobre/novembre du terrain synthétique, à Penvillers. Deux créneaux horaires, sur ce terrain, le lundi et le mercredi, seront à disposition de l'équipe féminine, qui s'entraînaient auparavant sur les terrains stabilisés. Une grosse équipe en U16 L'équipe réserve évoluera quant à elle en PH, avec un projet de montée en DH dès 2012/2013. Appelé à se développer dans les prochaines années, le club engage dès l'année prochaine une équipe U16 dans le championnat régional. Là, encore un gros recrutement a été effectué pour venir à terme alimenter les équipes senior du club. " Nous étions la seule ligue en Bretagne à ne pas bénéficier de championnat régional en France en U16. L'an prochain, nous ne serons plus dans ce cas. Beaucoup de filles de la région nous ont rejoints: Laurie Brillant, Cécile Keraudren, Charlotte Cordonnier, Amandine le Gall, Eden Mattheus (dirigeante), Marine Jourdain, Annaëlle Signor, Amandine Le Gall et la gardienne, Marine Farge. Le groupe sera entraîné par la libéro de l'équipe senior, Sandra Goavec. Quatre ou cinq de ces joueuses peuvent prétendre à l'équipe de France. Elles ont vraiment un gros potentiel", précise David Brusau. Réuni en mairie, jeudi soir, Dominique Boé, l'adjoint aux sports de la ville de Quimper n'a pas manqué de féliciter le parcours de cette équipe. La reprise du championnat en D2 sera effectuée le 9 septembre. Les Quimpéroises ont maintenant deux mois devant elles pour relever ce nouveau challenge collectif.

Les Quimpéroises, promues en D2, auront l'ambition de s'y maintenir, cette année.

 

 

 

 

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