Pétanque
444 joueurs à Poulpry
Pétanque. Tournoi de Bénodet. |
Mardi 17 septembre. Le club de Bénodet organisait, ce jeudi dernier, son traditionnel grand rassemblement annuel. " Un des plus grands rassemblement du Finistère. Les joueurs viennent de tous les clubs du Finistère et même au-delà. Il faut impérativement être licencié pour y participer. On a réuni cette année, 148 triplettes, soit 444 joueurs. L'événement était réservé aux joueurs de plus de 50 ans", estime le président du club de Bénodet, Michel Peron. Avec 48 licenciés, et 35 bénévoles pour l'événement, tous ces joueurs étaient rassemblés, dans une ambiance conviviale, au Poulpry. |
444 joueurs étaient rassemblés pour ce grand tournoi annuel à Bénodet. |
65 pétanqueurs à Bénodet
Paroles de joueurs:
Michel, 65 ans: | Gigi, 63 ans: | Pépito, 74 ans: | Jean-Paul, 62 ans: |
" J'ai perdu les trois parties. Je suis un bouliste du dimanche. Je ne peux pas faire que ça comme certains matin, midi et soir. La pétanque? J'y joue depuis trois ans. Avant, j'avais joué comme tout le monde à la plage. Là, c'est compét'. C'est sympa, ça détend. Que je perde, que je gagne, c'est la même chose. L'important est ailleurs. C'est surtout l'occasion de se retrouver entre nous. La mise est de 1 euro par joueur qui donne droit au casse-croûte et l'apéro. On joue en triplette avec un joueur de chaque club. On est 32 licenciés à Bénodet". | " Depuis deux ans, je suis en retraite. Le temps? Non, surbookée. Je me demande si je ne vais pas reprendre une discothèque (rires). Au bar, j'étais la meilleure tireuse (de pression) de lOuest. Aujourd'hui, c'est les boules. La pétanque est un loisir. On est entre gens simples, qui ne triche pas. L'ambiance est excellente. On se fréquente aussi beaucoup en dehors. Dans les bistrots, chez l'un ou chez l'autre. C'est très important ce contact. A chaque anniversaire, nous sommes tout le temps ensemble" | " Le sport, c'est avant tout pour se faire plaisir. La compétition, tu as ça en toi ou tu ne l'as pas. Il faut bien montrer aux gens qu'on a rien sans mal. La pétanque, il y'a des concours qui durent jusqu'à neuf heures le soir en hiver. Le sport, c'est comme la vie, tu n'as pas le droit de lâcher. Et encore plus aujourd'hui dans le contexte actuel. Après, il faut un minimum de sérieux. Si tu veux vraiment quelque chose, il faut se donner les moyens. Réfléchir en projet, but et objectif. Et tout faire pour réussir. Chez nous, à Fouesnant, Gilbert Caroff est au-dessus du lot. J'espère arriver à son niveau". | " J'ai joué au Stade Quimpérois au début des années 80 en D2. La pétanque? J'y suis venu depuis un an et demi. Je suis encore très attaché au football, qui reste mon sport. On s'entraîne trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le samedi après-midi. Je suis plus un pointeur. Pour être un tireur, ça demande plus de compétences. Ici, c'est le plaisir de se rencontrer qui prime. Avec la retraite, on se retrouve tous avec du temps libre. J'en profite pour faire quelques tournois d'été. Mais là, on est entre nous, le contexte est plus sympa" |