Pétanque

444 joueurs à Poulpry

 
Pétanque. Tournoi de Bénodet. 
Mardi 17 septembre. Le club de Bénodet organisait, ce jeudi dernier, son traditionnel grand rassemblement annuel. " Un des plus grands rassemblement du Finistère. Les joueurs viennent de tous les clubs du Finistère et même au-delà. Il faut impérativement être licencié pour y participer. On a réuni cette année, 148 triplettes, soit 444 joueurs. L'événement était réservé aux joueurs de plus de 50 ans", estime le président du club de Bénodet, Michel Peron. Avec 48 licenciés, et 35 bénévoles pour l'événement, tous ces joueurs étaient rassemblés, dans une ambiance conviviale, au Poulpry.  
444 joueurs étaient rassemblés pour ce grand tournoi annuel à Bénodet.  

 

65 pétanqueurs à Bénodet

 
Pétanque. Tournoi des Ta Mal Ou 
Pour sa cinquième édition, le tournoi des Ta Mal Ou réunit le temps de trois dates, les pétanqueurs de Bénodet, Fouesnant et Loctudy. Au Poulpry, jeudi après-midi, ils étaient 65 pétanqueurs à taquiner le bouchon. Vainqueur l'an passé, Fouesnant remet son titre en jeu cette année. Et les Fouesnantais sont bien partis pour conserver le trophée en 2011 après leur premier succès à Bénodet.

Au départ, c'est parti d'une boutade à la Anne-Aneynome Giscard d'Estaing. Qu'est ce que tu fais cet après-midi? Rien. Alors pourquoi ne pas assister au tournoi de Ta Mal Ou à Bénodet. " Le nom de ce tournoi est parti d'une boutade. A Plomelin, nous avions posé cette question à Félix, un pétanqueur. Il avait répondu Moi A l'a bobo. Nous sommes là pour le plaisir de se retrouver. Le plus important est de passer un bon moment ensemble. On mélange les triplettes en mettant un joueur de chaque club", précise Jean.

A l'initiative du projet, Georges Nédelec de Bénodet, explique la démarche. " Au lieu de rester seul dans son coin l'hiver, nous voulions organiser avec le club de Fouesnant et Loctudy un tournoi pour pouvoir jouer à notre sport. L'esprit est sportif et amical. Il n'y a pas d'argent à gagner. Et plus il y'a de gens à jouer, plus il y'aura de monde à rigoler".

Et il n'y a pas que les boules qui partent dans tous les sens, les répliques sont aussi sévères. " Te zo e-barzh? Tu es dedans!", " Putain, les deux premières parties, j'ai joué comme un dieu mais là, je fatigue", " C'est pas possible, tu as les boules en feu".

Le trophée de la victoire est une grande soupière de chez HB Henriot. Le principe? Comme la coupe du monde de football, Jules Rimet. Le club ne la remporte définitivement qu'après trois victoires consécutives. Fouesnant est bien parti avec sa première victoire. " Fouesnant gagne aujourd'hui mais les meilleurs joueurs sont Bénodétois avec Bernard Dilosquer et Jean Cabon", précise Georges.

Le tournoi sera à Loctudy, jeudi prochain avant la dernière date à Fouesnant, dans deux semaines.  

 

Paroles de joueurs:

Michel, 65 ans:  Gigi, 63 ans:   Pépito, 74 ans:   Jean-Paul, 62 ans: 
" J'ai perdu les trois parties. Je suis un bouliste du dimanche. Je ne peux pas faire que ça comme certains matin, midi et soir. La pétanque? J'y joue depuis trois ans. Avant, j'avais joué comme tout le monde à la plage. Là, c'est compét'. C'est sympa, ça détend. Que je perde, que je gagne, c'est la même chose. L'important est ailleurs. C'est surtout l'occasion de se retrouver entre nous. La mise est de 1 euro par joueur qui donne droit au casse-croûte et l'apéro. On joue en triplette avec un joueur de chaque club. On est 32 licenciés à Bénodet".  " Depuis deux ans, je suis en retraite. Le temps? Non, surbookée. Je me demande si je ne vais pas reprendre une discothèque (rires). Au bar, j'étais la meilleure tireuse (de pression) de lOuest. Aujourd'hui, c'est les boules. La pétanque est un loisir. On est entre gens simples, qui ne triche pas. L'ambiance est excellente. On se fréquente aussi beaucoup en dehors. Dans les bistrots, chez l'un ou chez l'autre. C'est très important ce contact. A chaque anniversaire, nous sommes tout le temps ensemble"  " Le sport, c'est avant tout pour se faire plaisir. La compétition, tu as ça en toi ou tu ne l'as pas. Il faut bien montrer aux gens qu'on a rien sans mal. La pétanque, il y'a des concours qui durent jusqu'à neuf heures le soir en hiver. Le sport, c'est comme la vie, tu n'as pas le droit de lâcher. Et encore plus aujourd'hui dans le contexte actuel. Après, il faut un minimum de sérieux. Si tu veux vraiment quelque chose, il faut se donner les moyens. Réfléchir en projet, but et objectif. Et tout faire pour réussir. Chez nous, à Fouesnant, Gilbert Caroff est au-dessus du lot. J'espère arriver à son niveau".  " J'ai joué au Stade Quimpérois au début des années 80 en D2. La pétanque? J'y suis venu depuis un an et demi. Je suis encore très attaché au football, qui reste mon sport. On s'entraîne trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le samedi après-midi. Je suis plus un pointeur. Pour être un tireur, ça demande plus de compétences. Ici, c'est le plaisir de se rencontrer qui prime. Avec la retraite, on se retrouve tous avec du temps libre. J'en profite pour faire quelques tournois d'été. Mais là, on est entre nous, le contexte est plus sympa"  

 

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