FC PONT L'ABBE
Se forger une identité commune par le jeu
Football. La formation du FC Pont l'Abbé | |
Vendredi 28 mars. " Le meilleur moyen de gagner est de bien jouer", cette rationalité appliquée à du bon sens est inscrite dans la charte sportive du FC Pont l'Abbé. A son arrivée à la présidence en 2012, Antoine Tincq a apporté un souffle nouveau dans cette direction, après un tour de table fait auprès de personnes liées au football amateur. En s'appuyant sur un équilibre commun porté sur la formation des jeunes, Mathieu Le Brun met en place depuis cette saison, ce mouvement de fonds, qui doit amener une identité commune des U7 aux seniors. Le football est un jeu. L'équipe qui maîtrise le ballon, a plus de chances de l'emporter que celle qui court après. La possession dans le football est aujourd'hui le cheval de bataille d'équipes comme le FC Barcelone, le Bayern Munich ou le Paris Saint-Germain. Tenir la balle, redoubler en passes courtes, faire courir l'adversaire pour porter l'estocade est un art, plus qu'un devoir. L'exercice est délicat car la répétition de gammes est inlassable. Une impression de facilité à l'oeil nu s'en dégage mais elle est toujours le fruit d'un travail dense à la base. Le FC Pont l'Abbé est convaincu que le football doit rimer avec le plaisir et le contact au maximum avec le ballon. " Tous nos entraînements en jeunes sont basés sur le ballon. Nous avons banni les tours de terrain. Il est très difficile de corriger certains mécanismes de jeu, à l'adolescence. Nous entamons un travail de fond avec deux à trois entraînements par semaine dans toutes les catégories. Nous avons mis en place des commissions sportives, avec tous les éducateurs catégories, un samedi par mois. L'épanouissement collectif doit être lié à celui individuel. Le football est attractif par son jeu et se définit comme un spectacle. Les jeunes doivent être heureux dans un cadre qui respecte leur créativité et leur liberté dans le jeu", explique Mathieu Le Brun, coordinateur sportif du club des U7 aux U19. La création d'un emploi d'avenir Ce projet sportif et éducatif s'appuie sur un vrai levier de formation. Le FC Pont l'Abbé veut trouver sa satisfaction sur ses catégories jeunes avec un retour programmé en ligue, dans les années futures. Dans les mots, les attitudes, l'organisation des principes de jeu, une trame commune se construit, qui reprend en modèle la formation érigée par l'US Concarneau. " Nous ne pourrons jamais pousser aussi loin que Concarneau dans la formation mais nous sommes admiratifs du travail de ce club. Il faut mettre en place des moyens pour consolider ce socle commun au club. Nous recherchons dès à présent un jeune de 18 à 25 ans, qui s'inscrirait dans cette politique. Sur la forme d'un contrat d'emploi avenir, il sera salarié du club. Nous avons bouclé le budget. Nous entamons les démarches pour trouver celui qui pérennisera encore plus notre volonté commune de grandir à travers notre formation", assure le président, Antoine Tincq. Avec des équipes jeunes en D1, classé 3ème en U15 et U17, et 2ème en U19, le FC Pont l'Abbé est aux portes de retrouver les championnats ligues. Même avec la concurrence des groupements sur les catégories jeunes, le club arrive à garder une structure propre, avec la création dès l'an prochain, d'une équipe réserve en U17. " Nous sommes convaincus que notre travail paiera sur le long terme. On s'appuie sur notre génération U9-U13. Ils seront les premiers à bénéficier de cette structure complète et cette réforme dans la conception du jeu. Nous avons tracé un fil conducteur pour les prochaines saisons", précise Mathieu Le Brun. En partenariat avec le collège Notre Dame des Carmes, les jeunes Pont l'Abbistes, licenciés au club, bénéficieront même à la rentrée de septembre de trois heures supplémentaires dans la semaine en classe football pour les 6ème et 5ème. Un spécifique gardien, ouvert gratuitement à tous les gardiens du Sud-Finistère avait rassemblé 28 jeunes aux vacances de mars, avec Gilles Le Feunteun. " Le club aura bien vécu cette année. C'est notre grande satisfaction. Nous avons connu une forte augmentation de licenciés en passant de 300 à 350, dont une vingtaine supplémentaire à l'école de football. Il nous est important de répondre à cet afflux en solidifiant nos bases et en apportant un maximum de qualité et de contenu à nos jeunes", conclut le président Antoine Tincq. Christophe Marchand |
|
Le FC Pont l'Abbé a connu une forte augmentation de ses licenciés, cette année et plus particulièrement sur son école de football. |
A 69 ans, P. Mariller a joué une heure en senior
Football. D2, poule E. FC Pont l'Abbé C - FC TGV B : 0-0 | |
Lundi 25 novembre. En 1960/1961, Pierre Mariller signait sa première licence senior de football, au club de Cuisery en Saône et Loire. Beaucoup de joueurs du FC Pont l'Abbé C et du TGV B, présents ce dimanche, n'avaient même pas leurs parents, qui fussent nés à cette époque. Pour les besoins de la cause, il a remis le short et les crampons pour aider le club du FC Pont l'Abbé. Au cas où. Et le sifflement des adducteurs, à la 25', du Pont l'Abbiste, Jérôme Péron, a servi de tremplin d'accès au terrain, à Pierre Mariller au poste de milieu latéral. Une heure de jeu, à 69 ans, l'histoire est formidable pour un homme qui l'est tout autant. " Un esprit sain dans un corps sain", arguait dans une satire le poète Romain de l'antiquité, Juvénal. L'histoire change, pas les hommes. Cette vérité était, est et sera vraie encore bien longtemps. La passion et une hygiène de vie font souvent une des clés de la longévité et du repoussement de ces limites. Encore faut-il être génétiquement bien constitué à la naissance? Pierre Mariller a le football en passion, depuis l'adolescence. " Je suis issu d'une famille d'agriculteurs de Saône et Loire. Mes parents n'avaient pas la télévision. Je ne connaissais pas le football, avant le lycée. Quand j'ai été au pensionnat, j'ai découvert tous les sports collectifs. J'étais doué. Je comprenais vite le mécanisme du jeu, en plus de la vitesse et l'endurance. J'ai joué en championnat de France grand amateur (CFGA, actuellement national,3ème division) dans les années 1960, au club de Louhans. Je n'ai jamais été blessé hormis une fracture de la malléole, ni eu de crampes de fatigue sur un terrain". En retraite, depuis plus de 10 ans, il met le cap au Pays Bigouden pour le climat et la beauté du paysage. Le football est amené logiquement dans ses bagages. La saison 2001/2002 lui vaut la découverte en express du football loisir avec le club de Pont l'Abbé. Direction Pouldergat, pour une première apparemment en spectateur. " J'étais venu pour voir. Mais comme il manquait du monde à Pont l'Abbé, ils m'ont pris pour jouer avec eux. J'étais encore en cours de déménagement. On m'a prêté le short, et les adversaires ont trouvé une paire de chaussure en 42. Le problème, c'est que je faisais du 39 (rires)". Un poste inhabituel de milieu gauche L'histoire est un éternel recommencement. 12 ans après, cette situation s'est reproduite au club du FC Pont l'Abbé. Un coup de fil impromptu de Stéphane Coïc, ce samedi soir, pour lui demander son aide pour faire arbitre de touche, le dimanche à 13 heures, face au TGV (B). Et en aparté de la conversation, il lui glisse au passage de prendre son sac et ses chaussures. Sur la feuille de match, 13ème homme, à priori, bien au chaud sur le banc de touche. Pont l'Abbé, dans une configuration inhabituelle, sort indemne de son premier quart d'heure, face au TGV. Soudainement, Jérôme Peron donne des signes de première fatigue sur son côté. Le drapeau blanc de la douleur est agité, à la 25ème minute! Les adducteurs n'ont pas tenu. Philippe Cossec ou Pierre Mariller? Yann Jégou, le coach de la C, absent, les joueurs sont dans l'auto-gestion. Philippe Cossec, se sentant plus attaquant dans l'âme, décide de garder ses forces pour porter l'estocade finale. Pierre Mariller rentre milieu de terrain gauche, à un poste inhabituel. " Depuis ma 2ème saison, à Mâcon en 1969/1970, j'ai toujours joué libéro, au coeur de la défense. Notre gardien, Stéphane Coïc a eu raison de ne pas bousculer son axe central. C'était un test pour moi car je joue d'habitude le vendredi soir, en football loisirs avec Pont l'Abbé. Mais c'est dur car j'ai un début de cataracte. Je ne vois plus très bien les ballons hauts, la nuit. Là, je pourrais dire à mon médecin, qui est un bon copain, que tout est parfait pour que je joue en journée. J'ai tenu. Physiquement, il n'y a pas de problème. Je ne ressens même pas de courbature, hormis un coup reçu dans les côtes". La mi-temps passée, il joue encore trente minutes en seconde mi-temps, avant de céder sa place au joker décisif, Philippe Cossec, qui lui aussi n'avait plus joué depuis quelques d'années. Enfin, le repos du guerrier? Non, nouveau basculement de situation. Le rentrant se voit contraint de quitter le terrain, sur sa seconde accélération du match pour claquage. Pierre Mariller, coeur de lion, revient sur le terrain pour tenir jusqu'au bout ce très bon résultat pour Pont l'Abbé (0-0). " Je n'ai rien fait d'exceptionnel. J'ai juste voulu servir mon club et les aider. Je leur avais proposé de les dépanner si jamais il avait des soucis d'effectifs dans la saison. Quand je propose, je ne reviens jamais sur ma parole. Le club de Pont l'Abbé est vraiment très bien humainement. C'était naturel pour moi. Je marquais un jeune de 20 à 25 ans, mais je ne sais plus comment donner un âge. Le capitaine du TGV m'a félicité. Il m'a dit bravo, car il n'y avait quelqu'un sur la touche qu'il lui avait dit que j'avais 65 ans. Je lui ai répondu que ça faisait 4 ans qu'il ne m'avait pas vu car j'ai bien 69 ans". Un geste extraordinaire pour un club Pourtant, son regard est amer sur l'évolution du football amateur. Encore footballeur senior jusqu'à 61 ans, à Loctudy, il observe avec lucidité son époque. " C'est plus vicieux, aujourd'hui. Il y'a de plus en plus d'agressivité mal placée. Les tirages de maillot, les contestations sur l'arbitre, ça n'existait pas dans les années 70. C'était chaud, en dehors du terrain. On pouvait en venir aux mains mais sur le terrain, nous restions dans le jeu. Le football a évolué comme la société dans le mauvais sens. Encore 10 ans auparavant, il n'y aurait jamais eu de cambriolages, dans un stade. La fracture est du début des années 2000. Ca me fait mal quand je vois un jeune prendre son sandwich avec ses écouteurs, et partir chez lui, après le match. C'est à ce moment qu'on peut le plus échanger. Je parle en général et ne veux cibler personne", précise Pierre Mariller. Par cette performance, Pierre Mariller aura gagné l'estime de tout un club, par son geste extraordinaire. Le football amateur se trouve grandi avec une telle attitude qui démontre que la solidarité n'est pas un vain mot, rempli de désuétude. Le sport se veut être le plus grand terrain de partage, celui qui efface toutes les différences, pour communier autour d'une passion au sein d'une association. Ce geste spontané est à classer parmi les plus grands moments de sport de notre année 2013, dans le Sud-Finistère. Christophe Marchand |
|
A 69 ans, Pierre Mariller a joué une heure en senior pour venir en aide au club du FC Pont l'Abbé C en manque d'effectif, sur ce match face au TGV B. |
Le roi Bubu
Football. 5ème tour de la coupe de France. Portrait de Romain Bureller (FC Pont l'Abbé, DRH) | |
Mardi 8 octobre. Dans le Sud-Finistère, Romain Bureller, 26 ans, est un joueur qui ne peut laisser indifférent les amoureux du ballon rond. Dans un rôle décroché de meneur de jeu, le Pont l'Abbiste fait partie des tous meilleurs quand sa condition physique le laisse tranquille. Sens de l'anticipation, qualité unique de la dernière passe, générosité sur le terrain, il rayonne dans son cercle d'action du milieu de terrain. La génération en or 1984-1987 du FC Pont l'Abbé ne doit pas laisser passer sa chance face à l'US Concarneau (CFA), de se prouver et prouver qu'elle vaut mieux que la DRH. En 1896, l'auteur dramatique Français, Alfred Jarry s'était couvert de gloire, à 23 ans en écrivant la pièce Ubu, Roi. A Pont l'Abbé, le roi du milieu de terrain s'appelle Romain Bureller, affectueusement affublé du surnom de "Bubu", par ses coéquipiers. Artiste de la balle, il est redoutable dans l'anticipation du jeu, devinant à l'avance le déplacement de ses partenaires. A 7 ans, lors d'un match amical, en 1962, Michel Platini avait déjà compris cette subtilité du jeu en regardant le Hongrois du FC Barcelone, Laszlo Kubala, effectué une transversale à l'aveugle. " Il a vu avant d'avoir la balle", lui avait alors confié son père, Aldo. Un numéro 10, à l'ancienne, doit posséder cette qualité rare de percevoir avant les autres pour ajuster des passes qui surprendront l'adversaire et raviront ses partenaires. Romain Bureller est un joueur de différence. " Le jeu d'un numéro 10 est de faire jouer les autres. Comme beaucoup, j'ai tendance à beaucoup garder la balle ou je m'en débarrasse trop vite en voulant être dans la création, tout le temps. C'est tout l'intérêt de ce poste de trouver un juste milieu entre ces deux propositions. Notre problème vient du fait qu'on joue trop quand nous avons la balle et pas assez quand nous ne l'avons pas. Il nous faut créer ce mouvement en permanence, dans notre animation défensive. On joue au foot pour vivre des moments comme ce week-end. Concarneau, c'est la meilleure équipe du Sud-Finistère, le meilleur club chez les jeunes. Il y'aura plein de monde au stade. Ca sera la fête du club et du pays Bigouden", concède Romain Bureller. Viscéralement attaché à son club depuis ses sept ans, hormis un intermède de deux ans à Plouzané (2008-2010, DH), Romain Bureller avoue avec franchise s'être reposé trop sur ses acquis, ces dernières saisons. Avec Ronan Simon - le meilleur entraîneur au club, sur ces dernières années - il a retrouvé ce plaisir simple de toucher le ballon. " Le foot, c'est une affaire de sensation. Dès l'échauffement, tu peux percevoir que tu feras un grand match, rien qu'au toucher de la balle. Depuis quelques années, je stagne. En DSE et DH, à Plouzané, je faisais trois séances par semaine. Là, j'en suis plutôt à deux. Ronan Simon a cette mentalité de professeur d'EPS, différente d'un diplômé fédéral. On joue beaucoup au ballon sur des jeux à thème, lors des entraînements. Il impose un esprit de compétition sur chaque séance. Notre défaut de notre génération est que nous n'avons jamais été poussé dans nos retranchements en jeunes. Nous gagnions même si nous étions mauvais. En senior, nous avons payé ce manque d'ambition globale". A ses côtés, le jeune président du FC Pont l'Abbé, Antoine Tincq, 29 ans, se félicite de ce changement perceptible de mentalité au club. Ayant la réputation d'être une équipe agréable à voir jouer, mais lymphatique dans sa combativité, le FC Pont l'Abbé a trop longtemps été un fleuve tranquille, avec un faible débit de compétition et d'esprit de sacrifice. Pour atteindre les objectifs, tout groupe doit à un moment donné toucher à ses limites mentales et physiques. Le club Bigouden possède dans son effectif, des joueurs dont la qualité technique est faite pour la DSE, voir la DH, mais la frustration est grande de réécrire dans son bulletin sportif de fin d'année " Elève doué qui se contente du minimum". " Ronan Simon nous révèle nos faiblesses. On s'est contenté de peu sur ces dernières années. On manque de culture de la compétition. Il nous transmet son ambition. On veut cultiver cette volonté de gagner partout et franchir un palier dès cette saison. Nous avons fait beaucoup de travail sur notre formation pour retrouver des équipes jeunes, à moyen terme en ligue", explique Antoine Tincq. Le FC Pont l'Abbé ne doit pas être le Godot du Sud-Finistère A l'instar de l'équipe de France, la génération 1984-1987 du FC Pont l'Abbé, avec les Mikaël Caoudal (AS Plobannalec-Lesconil), Kevin Sevignon, Erwan Bernard, Marc Primot, Justin Queré, Pascal Piscitelli (Plozévet), David Le Bleis (Plobannalec-Lesconil), Romain Bureller, Vincent Lucas sera-elle à l'image de Godot, ce personnage illustre de théâtre de la pièce de l'auteur Irlandais, Samuel Beckett dont on attendait des merveilles mais qui s'est toujours défaussé sur son chemin. Le FC Pont l'Abbé ne doit pas être le Godot du football dans le Sud-Finistère car ce club a trop de talent pour rester dans l'anonymat et se cantonner dans un rôle de figurant. Au contraire, il doit se battre pour avoir une longue tirade sur le devant de la scène. Le football dans le Sud-Finistère a besoin de locomotives. L'US Concarneau en est une, le FC Pont l'Abbé doit raccrocher les wagons de cette ambition sportive pour être un des acteurs majeurs du développement de notre sport dans le département. Ce match de gala face à l'US Concarneau est l'occasion rêvée pour replacer sur la carte, le FC Pont l'Abbé dans les clubs moteurs du Sud-Finistère. Le patient endormi doit sortir de sa léthargie pour galvaniser le pays Bigouden. Le meilleur remède à sa guérison serait de sortir un vrai match d'homme et de coupe face à l'ogre Concarnois. Car si le physique et le mental suivent, le FC Pont l'Abbé possède assurément sur ces qualités techniques les moyens de créer l'exploit face à Concarneau. |
|
Romain Bureller et les Pont l'Abbistes seront fortement motivés pour gommer les cinq divisions d'écart face à l'US Concarneau pour ce 5ème tour de coupe de France, programmé, samedi à 18h30. |
Pont l'Abbé: en ballotage défavorable
LA REACTION DES COACHS
Laurent Hervé, coach de Pont l'Abbé: | Franck Loas, coach de Paimpol: |
" Nous sommes déçus car nous nous sommes faits prendre dans un des nos temps forts. D'un certain côté, nous nous sommes laissés griser par notre bonne entame de seconde période. Une des règles d'or en football est de ne pas encaisser un autre but dans les cinq à dix minutes, qui suivent un but concédé. Nous étions désorganisés à un moment donné et Paimpol a rajouté un second but. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. Ils ont fait le match qui fallait pour passer. Le second but était évitable car nous avions encore le temps pour revenir. On peut marquer avant eux. Si nous ouvrons le score, je pense sincèrement que nous aurions décroché notre qualification pour le 6ème tour". |
" Nous n'étions pas surpris par la qualité de Pont l'Abbé. Ils ont plusieurs joueurs très intéressants. Notre qualification est logique sur des détails comme une meilleure conservation du ballon et une maîtrise supérieure des temps faibles. Nous leur avons donné certaines occasions en perdant des ballons bêtes. On ne peut pas parler de match piège car on savait à quoi s'attendre en venant ici. Nous étions prévenus de la menace" |
FC Pont l'Abbé - Plouhinec, 2ème journée
Vincent Lucas: Un véritable Sport Addict