ASEA Ergué-Armel

L'ambition secrète d'Ergué-Armel

Basket-Ball. PNM. ASEA - Pacé, samedi 20h30

Aux portes de la relégation en 2010/2011, Ergué-Armel renaît à l'ambition, cette année. La souffrance endurée en fin de saison dernière a été le ciment de la réussite de ce présent exercice sportif. A l'affût à la troisième place, les Armélois veulent sauter le pas pour grimper à la seconde place. Deux clubs Sudistes avec l'Ujap (B) aux deux premières places de la prénationale, un rêve qui peut devenir une réalité, samedi soir sur les coups de 23h. Un groupe doit-il souffrir pour connaître les premières grappes du succès? La question mérite d'être posée sur le parcours de l'ASEA, cette année. Avec 80% du même groupe, les Armélois sont comme transfigurés, soudés vers une improbable course à la montée. Pour l'instant, celle-ci n'est qu'illusoire mais être à la troisième place au terme de la poule aller indique une réelle valeur de cette équipe. Jusqu'à là, l'ASEA se résumait à quelques envolées individuelles couronnées d'épisodiques victoire à la Pyrrhus. Cette noyade d'individualisme, par moment, était le témoin d'une insuffisance de la confiance mutuelle en son partenaire. Tel le dieu Romain, Janus (le dieu à deux faces), l'ASEA présente un visage beaucoup plus abouti sur cette première partie de saison. La défense est le chevet des fondations d'un nouvel esprit. " L'équipe est maintenant consciente que si nous ne défendons pas dur, nous ne gagnerons pas les matchs. Nous n'avons pas les joueurs pour dépasser une certaine moyenne de points en attaque. Face à Pacé, la clé se situe dans la défense. A l'aller, nous avions réussi le match parfait dans ce secteur (64-61). Nous avions mené d'un bout à l'autre, cette rencontre. Ils ont deux joueurs capables de faire un gros scoring, à l'intérieur et au poste d'ailier. La pression est positive car personne ne nous attendait à ce niveau de performance. J'aurais tendance à penser qu'elle est plus sur leurs épaules". Sans Jérôme Larvor, ni Edson Gnohité La victoire passe donc par un investissement défensif au-dessus de la moyenne. Ergué-Armel en a pris conscience pour valoriser sa mutation soudaine. A la salle Louis Le Coz, ce président défunt du club serait sûrement fier du parcours de ses ouailles. En haut du ciel, il aura sûrement un oeil attentif sur la performance sportive des "vert et blanc". L'aventure est belle, elle peut encore plus s'illuminer si Ergué-Armel remporte ce combat des chefs pour la seconde place face à Pacé. Sans Jérôme Larvor, ni Edson Gnohité, les joueurs de la butte vivront un palpitant week-end, qui sera assurément un des épisodes forts de son année sportive.

Le lion Armélois, Yves-Marie Guillamet devra marquer son territoire dans la raquette. La victoire repose sur une solidarité à toute épreuve sur les 40 minutes de match.

Florie Le Lann. Le sifflet dans la peau

Basket-Ball. L'arbitrage avec Florie Le Lann

Diriger, faire respecter les règles, cadrer le jeu: Florie Le Lann n'a beau avoir que 15 ans mais elle a déjà l’aplomb d'une grande quand il s'agit de parler de l'arbitrage. Entrée au pôle régional arbitre de Saint-Brieuc sous la direction de Patrick Taffin (arbitre en Pro B) et Loïg Poullalouen, la jeune fille, licenciée à l'ASEA Basket, ne manque pas d'ambition pour arriver un jour au top niveau dans son sport. Elle explique son choix de faire une carrière dans l'arbitrage en basket-ball. Pourquoi fait-on un choix aussi atypique à l'adolescence quand au contraire, les jeunes de cet âge ont tendance à refuser toute autorité et à chambouler les règles apprises lors de leur enfance? " Depuis mes cinq ans, je joue au basket à l'ASEA. J'ai commencé l'arbitrage très jeune en club. Ca m'a plu de suite. J'aime bien cadrer les règles de jeu. Je suis plus pour le dialogue avec les joueurs et laisser la parole au jeu au lieu de siffler à outrance. Cependant, il faut se faire respecter de suite. Etre juste dans ses décisions car les joueurs ont vite fait pour essayer de semer le doute dans votre tête. Une expérience difficile? Dans l'ensemble, ça s'est toujours bien passé. J'ai juste le souvenir d'un match où j'ai fondu en larmes après la rencontre. J'avais été pris à partie par un joueur, adulte en plus. Après, on passe aussi par ces temps-là. Sur le coup, c'est très dur mais en même temps, ça nous fait grandir plus vite". Respecter l'éthique et la morale du sport Avec l'ambition d'arbitrer un jour au plus haut niveau français, Florie Le Lann a été retenue pour faire partie des neufs arbitres Bretons (seulement deux filles avec Florie Le Lann et Jeanne Le Dianny) destinés à faire une carrière de bon niveau. " Je veux arbitrer en Pro A ou Pro B, soit le top niveau en France. Les places sont chères mais rien qu'en quelques mois, au Pôle de saint-Brieuc, j'ai la sensation d'avoir considérablement progressé. Jouer ou arbitrer? C'est une très bonne question. Je suis obligée de continuer de jouer pour avoir des repères de joueuses. L'un ne va pas sans l'autre. Ma passion reste le basket. Ca, je ne pourrais pas m'en passer. J'en ai besoin". Comment fait-on pour se faire respecter par des personnes adultes sur le parquet alors qu'on est à peine entré dans l'adolescence? " Ce n'est pas évident. Et encore plus quand on est une fille. Même si je préfère arbitrer les gars. C'est plus simple dans le rapport joueur/arbitre. A chaque match, les joueurs testent les limites de l'arbitre. On est préparé à ce genre de choses au pôle. Nous nous blindons petit à petit aux remontrances sur le parquet. Je peux arbitrer jusqu'en ligue région (L1). Nous nous faisons évaluer deux à trois fois dans l'année. C'est quelque chose que tu dois faire avec passion car autrement, tu ne tiens pas. J'avoue que recevoir des félicitations de la part des dirigeants ou des joueurs fait super plaisir. Ca prouve qu'on a respecté l'éthique et la morale de ce sport. On en est très fier sur le coup", ajoute Florie Le Lann. A 15 ans, Florie Le Lann a déjà tout d'une grande. La basketteuse de l'ASEA (senior, D3) rêve maintenant d'atteindre un jour son rêve: arbitrer dans une des salles de Pro A ou Pro B du championnat de France.

A 15 ans, Florie Le Lann s'est tournée vers l'arbitrage pour assouvir à plein sa passion pour le basket-ball.

Ca, c'est du derby!

Basket-Ball. PNM. ASEA - Ujap B

On voulait un combat! Et on l'a eu de bout en bout des quarante minutes. Les deux équipes ont lâché toute leur énergie sur le parquet. L'ASEA s'est hissée au niveau de l'événement. L'Ujap a eu peur mais elle s'est recentrée sur un leader de jeu, Nicolas Strunc, qui aura été l'homme-clé de ce succès. Vainqueur de six points, les Ujapistes confirment leur première place (51-57). On savait qu'il y'aurait du monde mais peut-être pas autant. Vendredi soir, 400 personnes avaient pris place dans la halle des sports d'Ergué-Armel pour assister à ce combat des chefs entre le premier et le deuxième de prénationale. Les premières minutes ont été empreintes d'une domination totale de l'Ujap. Le rythme développé était d'une intensité rarement vue en prénationale (0-11, 4'). Mais les valeurs de l'ASEA sont telles cette année que les "vert et blanc" semblent prédisposés à se sortir de tous les scénariis. Encore une fois, ils se sont relevés et ont donné des coups. Violent même après leur 12-0 enchaîné en quatre minutes chrono au second quart-temps (28-29, 120'). " Defense, Defense", Ergué-Armel s'est fait tatouer ces mots en gros sur tous les pores de la peau. La recette a encore marché face à l'Ujap. Tenir les visiteurs à 57 points est une sacré performance. On parie qu'elles ne seront pas nombreuses les équipes à tenir ce collectif à moins de 60 points, cette année. Deux équipes de haut de tableau Même si l'Ujap a plié à la halle des sports, le collectif s'est trouvé un élément leader, hier soir, avec Nicolas Strunc. " The main man" a été décisif dans la victoire. Interception, agressivité, écran, points: le Gravellinois est bien revenu à un très bon niveau. Le coach Hans Lhermitte ne s'est d'ailleurs pas trompé en le sollicitant un maximum sur le parquet. Pour les joueurs de la butte, ils n'ont pas à rougir de leur performance. Au contraire, les Armélois ont envoyé un message fort à leurs adversaires, celui qui faudra être très fort pour broyer le collectif de l'ASEA, cette année. Un homme semble être le symbole de cette métamorphose totale: le meneur Cédric David. Du talent, le joueur n'en manque pas. Ca déborde même. Par contre, il le reversait qu'à dose (trop) épisodique sur les dernières saisons. Depuis le début de saison, le meneur Francilien est sans contexte un des maillons forts du jeu Armélois. Face à l'Ujap, il a éclaboussé de sa classe, ce derby. En y ajoutant un surplus d'agressivité, Cédric David a bien mis sur rail le collectif Armélois, porté en lumière par les fulgurances de Daniel Cardoso aux shoots. L'Ujap a gagné ce derby (57-51). L'histoire ne retient que le vainqueur en pareil cas. Mais la démonstration est faite que ces deux équipes seront en haut de tableau, cette année en prénationale. Une excellente nouvelle pour le basket Sud-Finistérien.

L'ASEA et l'Ujap réunies ensemble pour la photo. Mais sur le parquet, il n'y eu aucun cadeau pour ce derby de feu (51-57)

Paroles de joueurs et de coachs:

Le pot de terre contre le pot de fer!

Basket-Ball. PNM. ASEA Basket - Ujap Quimper, vendredi 20h30

Vendredi soir, l'ASEA (2ème) et l'Ujap Quimper (1er) revisitent cette fable de La Fontaine. Qui soumettra la bonne récitation au gong final? Les deux équipes Quimpéroises sont presque sur un pied d'égalité même si la situation peut être un trompe l'oeil tant l'Ujap domine de la tête et des épaules son championnat. Mais attention, Ergué-Armel a les dents longues cette saison. L'ambition ne manque pas à cette équipe en verve sur les derniers matchs. Le derby de la butte s'annonce chaud bouillant. Même si on lorgnait sur cette date dans le calendrier du début de saison, on ne s’appesantissait pas non plus des heures à sa lecture. Ce match, avancé pour cause de l'autre derby breton en Volley-Ball, Quimper - Vannes, vaut son pesant d'or par la position des deux équipes au classement. Pour l'Ujap, ce n'est qu'une confirmation de ces moyens hors-normes à ce niveau. D'ailleurs, rien ne semble arrêter la marche en avant des Ujapistes dans ce championnat. Dernière preuve à l'appui, la balade de santé face à Guipavas, 104-62. " Le score est sévère à l'arrivée mais je n'oublie pas notre départ raté. Pour la première fois de la saison, j'ai dû prendre un temps mort au bout de trois minutes (1-9). Je classe Ergué-Armel parmi les équipes candidates aux premières places. Leurs premiers résultats sont un sérieux indicateur de la valeur de cette équipe. Nous ne prendrons pas ce match à la légère", explique le coach, Hans Lhermitte. " Il faut éviter que l'ASEA ne se transcende" A la noce depuis le début de championnat, Ergué-Armel est à la fête dans ces premières journées. Le plus surprenant? Sa tenue irréprochable à l'extérieur. Aucune sortie de route à son actif malgré des terrains difficiles comme Pacé ou Vannes. " Nous gagnons mais nous n'oublions pas que nos victoires sont souvent sur une ou deux possessions. C'est très bien mais ça peut vite s'inverser dans l'autre sens. L'Ujap est une grosse machine, sans doute l'équipe au-dessus de ce championnat. Si nous ne pouvons les arrêter sur deux ou trois postes-clés alors ça deviendra mission impossible. En défense, nous devons les tenir à moins de 70 points. Nous devons aussi sortir une performance en attaque. Pas simple quand on sait qu'il tourne à une moyenne de 83 points marqués", avoue le coach Armélois, Julien Jaffry. Si nous nous fions au simple profil des deux équipes, on serait tenté d'avancer que l'Ujap est partie pour gagner ce derby. L'incertitude du sport nous a appris que le sport est un des (rares) moments de la vie qui peut s'échapper à une logique cartésienne. " L'ASEA? C'est loin d'être gagné. La salle sera pleine. On s'attend à un gros match. En face, les joueurs seront grandement motivés. C'est un piège. On veut rester sur cette continuité et éviter que cette équipe ne se transcende". Devant 400 ou 500 spectateurs, les deux équipes Quimpéroises ne se feront aucun cadeau sur le parquet. Ce match se jouera sans l'intérieur Franco-Ivoirien d'Ergué-Armel, Edson Gnohité, ni l'ailier Ujapiste, Florent Beng.

L'ailier de l'Ujap (B), Florent Beng, ne sera pas présent au coup d'envoi de ce derby.

Ils sont fous ces Armélois!

Basket-Ball. PNM. Pacé - Ergué-Armel 61-64

Dimanche 30 octobre. Alors là, la performance est bluffante! On ne voyait pas Ergué-Armel prendre une trempe à Pacé mais soyons honnêtes, nous ne les voyions pas gagner non plus. Et pourtant, ils l'ont fait! Avec une défense énorme, les Armélois ont accompli l'exploit de cette journée en retard en battant Pacé, dans sa salle (64-61). Trois sur trois à l'extérieur: Guipavas, ASPTT Rennes et Pacé. Quand une équipe prend conscience de ses possibilités, le résultat est détonnant. Les yeux dans les yeux, l'ASEA était prête à sortir " the game" à Pacé. Un duel de boxeurs où l'objectif était de mettre KO son adversaire. Est-ce que les "vert et blanc" peuvent jouer un rôle, autre que le maintien, dans ce championnat? Clairement, oui. L'ASEA a passé un sacré cap en défense. Auparavant, ce secteur était plus présent dans les discours d'avant-match que sur le parquet. Ergué-Armel? Une équipe de "gentils" qui se faisait bouger par ses adversaires dans l'agressivité générale: cette image est aujourd'hui à mettre aux oubliettes. L'ASEA a accompli une complète métamorphose à l'intersaison. L'individualisme a été rangé au placard. Le collectif est désormais un leitmotiv commun. Pour vaincre cette formation, il faut un gros mental car en face, c'est une équipe de guerriers qui débarque sur le parquet. Pendant 40 minutes, les joueurs font les efforts, n'accordent plus aucun panier facile à l'adversaire et se battent comme des charognards pour être devant à la fin. 56 points concédés face au Brest BB29, 61 points contre Pacé, 66 points à l'ASPTT Rennes: l'ASEA envoie des signaux forts dans ce championnat. Elle s'est préparée mentalement à disputer une grosse saison. Pacé doit être une étape, pas un accomplissement. A travers cet exploit collectif, l'ASEA a montré son véritable visage dans ce championnat, celui d'un groupe qui ne baisse plus la tête face aux ténors de prénationale. Maintenant, le plus dur commence! On jure que les Armélois seront attendus au tournant. Il faut qu'ils en soient conscients! Au regard de leur victoire à Pacé, le regard des autres va changer. Plus méfiant forcément! Faire un coup est facile, maintenir ce niveau de performance l'est beaucoup moins. Cependant, la valeur réel se mesure dans la continuité et la linéarité des performances. Placée sur une autoroute, l'ASEA a trouvé sa voie. Plus question de prendre la bretelle de sortie pour bifurquer en sens inverse.

Le seigneur des anneaux, Jérôme Larvor, 20 points, a trouvé la distance sur ses shoots à distance pour aider l'ASEA à accomplir l'exploit du week-end à Pacé.

L'ASEA au révélateur de Pacé

Basket-Ball. PNM. Pacé - ASEA Basket, samedi 20h30

Et si c'était l'année de l'ASEA? Cette phrase pouvait faire sourire en mai quand les Armélois s'étaient sauvés in-extremis sur la dernière journée. Mais depuis cette rentrée sportive, il y'a plusieurs indices qui ne trompent généralement pas sur la qualité d'une équipe. Face à Pacé, les "Vert et blanc" en sauront beaucoup plus sur leur réel potentiel, cette saison. Qu'est ce qui a changé à l'ASEA en quelques mois? Nous avions laissé une équipe moribonde en mai, qui avait failli éclater en plein vol en mars suite à la défaite face à l'ASPTT Rennes. On la retrouve quelques mois plus tard pétaradant la forme avec trois victoires et une défaite. Ca méritait bien une explication avec le coach, Julien Jaffry. " Je ne veux pas masquer nos faiblesses. Sur les deux derniers matchs à domicile, nous sommes à 30% d'adresse. On ne peut pas prétendre à la victoire en prénationale avec un taux aussi faible". Ca, c'est pour le verre à moitié vide. Le gros point positif est la défense. Ergué-Armel est (enfin) devenue une équipe qui sait bétonner dans ce secteur de jeu. " Il y'a eu une prise de conscience, samedi soir. Les joueurs étaient fiers de leur performance défensive. Quand on défend comme ça tous ensemble, on est très fort", ajoute Julien Jaffry. Voilà, là, on met l'accent sur la véritable révolution dans ce groupe. Et ça ramène à une anecdote de l'ère Bernard Tapie à l'Olympique Marseille. Celui-ci avait débarqué dans le vestiaire avant un match de coupe d'Europe, face au Lech Poznan. Défait 3-2 en Pologne en 1990, Marseille avait alors une grosse pression sur le match retour. Il a sorti une boite de crayon de couleur, prit le premier qui cassa immédiatement. Ensuite, il s'empara d'une vingtaine dans ses mains, qui lui résista. Pas un mot. Il sortit des vestiaires. Résultat 6-1 pour l'OM. L'idée était alors que le collectif crée la différence sur l'individu. Toute proportion gardée, nous avons tendance à penser que c'est cette même chose qui se passe en ce moment à l'ASEA même si c'est encore bien trop tôt pour déterminer un jugement définitif. Juste des indices... Faire bonne figure Ces dernières années, l'ASEA a souvent été synonyme d'équipe talenteuse, avec des joueurs qui pouvaient prendre feu à tout moment mais ce potentiel était freiné par un individualisme flagrant. Et patatras, en ce début d'année, ça travaille, ça joue collectif, ça raisonne en terme d'équipe. Bien-sûr, ce billet d'humeur pourrait aussi faire sourire si l'ASEA prend une volée à Pacé. Mais on prend le pari que ça ne sera pas le cas. Pourquoi? On ne sait pas, juste une question de feeling... " Nous passons un gros test à Pacé pour ce match en retard. Ils ont mis entre 20 et 30 points à toutes les équipes. On va essayer de faire bonne figure. Nous allons nous étalonner face à une grosse équipe. L'envie est là de faire une bonne performance", conclut Julien Jaffry. Pour affronter cette équipe promue, Hugo Priol revient dans le groupe à la place de Nicolas Cadiou, qui jouera avec l'équipe réserve. Le groupe: Hugo Priol, Jérôme Larvor, Gwendal Tanguy, Yves-Marie Guillamet, Gwenaël Coris, Daniel Cardoso, Matthieu Normant, Cédric David, Patrick Pochot. Coach: Julien Jaffry

La métamorphose de l'ASEA s'annonce prometteuse. Simple trompe l'oeil ou effet sur la durée?

Un jour sans

Basket-Ball. ASEA - Hennebont 57-71

Le trou noir en quatre minutes! En basket, prendre un 15-2 ne pardonne guère. Samedi soir, l'ASEA en a eu une parfaite démonstration dans sa partie face à Hennebont. Au final, une défaite logique face à des Morbihannais supérieurs dans l'adresse et l'alternance dans le jeu (57-71). Décryptage avec le coach armélois, Julien Jaffry. L'attente était peut-être trop forte. L'ASEA avait placé la barre haute après ses deux premiers succès acquis à l'extérieur. Les spectateurs espéraient secrètement une pareille réussite pour leur premier match de la saison à la halle des sports. Mais l'adresse était en berne chez les Sudistes. " Il manque l'adresse générale. 20/58 aux tirs, c'est trop peu. On bute sur leur zone toute la partie. Hormis en deux ou trois cas où nous avons trouvé nos pivots, ils nous ont toujours coupé les lignes de passe et resserré les espaces. Jamais, nous n'avons pu trouver nos intérieurs dans ce match. Au contraire d'Hennebont qui a régulièrement trouvé Hello dans la raquette. C'est un coup d'arrêt. A chaud, c'est rageant et je pense que tous les joueurs ont cette réaction". Sans fil conducteur face à Hennebont, l'ASEA concède sa première défaite de la saison. Ils auront une nouvelle chance à domicile, le week-end prochain face à Brest Basket 29 (B).

Gwendal Tanguy et les intérieurs armélois n'ont pu contrer la muraille adverse nommé Marc-Antoine Hello.

On en redemande

Quelle mouche a piqué Ergué-Armel, cette année? Un départ en fanfare face à Guipavas (82-65). Suffisamment tentant pour avoir envie de connaître la suite du menu face à l'ASPTT Rennes. Après une pause de deux semaines, les "vert et blanc" remettent le couvert, ce week-end.

Chaque année, il y'a des bonnes surprises, parait-il? Et si Ergué-Armel figurait au rang de ces équipes. Le recrutement intelligent (Larvor, Coris) laissait entrevoir des nouvelles possibilités. La rencontre maîtrisée face à Guipavas a rehaussé l'attente pour voir jusqu'à où cette équipe Arméloise est compétitive. " Nous aurions préféré ne pas couper. Une mini-trêve est pénalisante surtout quand vous venez de sortir un gros match pour l'entame du championnat. Nous avons profité pour travailler notre physique. On espère que ça va payer à Rennes", relève le coach Julien Jaffry.

Dans l'espoir de ramener un second succès hors de leur base, l'ASEA devra être dans le bon timing. Si la victoire est au bout, on serait déjà en avance par rapport au tableau de marche.

>>> Daniel CARDOSO

Le pistolero Armélois, Daniel Cardoso, devra avoir la main chaude, samedi soir, pour passer l'obstacle de l'ASPTT Rennes.