Les papillons bleus de SPEZET
Football. Les papillons bleus de Spezet recrutent |
Jeudi 16 janvier. Offre d'emploi : Les PBS recrutent un emploi d'avenir pour 35 h semaine. Le début du contrat est au 1er février. Il s'occupera de l'entretien du terrain et des installations sportives. Il sera amené à encadrer les séances d'entraînements et les rencontres des équipes de jeunes le mercredi et le samedi. Pas de diplôme exigé mais une maîtrise des engins d'entretien des espaces verts et une bonne connaissance du football avec une maîtrise de l'encadrement d'équipes de football jeunes et un sens de l'animation d'un public jeune. Le salaire net sera le SMIC. Les candidats intéressés doivent adresser leur candidature accompagnée d'une lettre de motivation et d'un cv à l'adresse suivante: jean-charles.lollier@orange.fr pour avoir plus de renseignements contact au 06.50.15.65.95 |
Spézet en fête
Football. Coupe de France. Spézet (D1) - GSI Pontivy (CFA) 0-3 | |
Mardi 1 octobre. Le football amateur n'est pas mort! Il respire encore d'une âme débonnaire et bienfaitrice. Face à l'hypertrophie du monde professionnel, qui recueille aujourd'hui la vampirisation des moyens financiers et médiatiques, le milieu amateur fait valoir ses valeurs et son humanité, lien indispensable à un tissu social local. Le club de Spézet (D1) est une parfaite incarnation des valeurs du monde amateur, qui réunit dans sa volonté de développement sportif, une dynamique locale, sociale et associative. Réunir 1.500 personnes sur une rencontre de football amateur est aujourd'hui considéré comme un authentique exploit. Spézet (D1) doit être unanimement salué dans sa performance sportive et humaine. Ca fait du bien de croire encore à l'avenir du football amateur! Certes, les affluences dans les stades ont baissé inexorablement avec l'amoncellement des matchs de football professionnel, le dimanche après-midi, à la télévision. Aujourd'hui, les clubs amateurs se retrouvent dans une situation financière, de plus en plus exsangue. Dans l'indifférence générale, parfois, certains clubs doivent mettre la clé sous la porte, baissant pavillon devant les contraintes administratives, financières et le manque de relève en bénévoles et joueurs. Les bouffées d'air sont minimes. Quand elles arrivent, il faut en aspirer une bonne dose pour repartir de l'avant avec des convictions. Comme un pèlerin, qui marche après marche, pas après pas, en ne dérogeant jamais d'une conviction indéboulonnable de son cerveau. Plobannalec-Lesconil avait fait verser un sacré vent de fraîcheur, dans le Sud-Finistère, par une dernière saison, exemplaire sportivement et humainement (300 personnes déplacées à Saint-Renan pour le 7ème tour de la coupe de France). Spézet mérite un sacré coup de projecteur sur le match face à l'ogre Pontivyen. Deux buts marqués coup sur coup à l'heure de jeu, ont fait vaciller, samedi, le petit poucet du Sud-Finistère, avec Pleyben. " C'était énorme! Les joueurs sont sortis sur une ovation. Dans notre équipe, nous avons joué avec 3 U17 et un U19. La moyenne d'âge était de 20 ans. 70 bénévoles étaient présents pour ce match. Un des plus beaux compliments reçus nous est venu d'un ancien joueur du club de 89 ans, qui a reconnu les valeurs du club dans nos jeunes joueurs. Les anciens des années 80 ont fait partager ce même sentiment. C'est venu de toute la Bretagne. Même d'ailleurs, une fille d'un ancien joueur des années 80, Lucie Le Clech, a tenu spécialement à faire le déplacement de Dieppe, en Seine-Maritime. Les joueurs de la GSI Pontivy ont été formidables, après le match. Ils sont restés fêter l'événement jusqu'à 21h. Et ils nous ont invités pour leur prochain match de championnat en CFA", assure le président de Spézet, Jean-Luc Briand. Le pot de terre avec le pot de fer Dans les tribunes, personne n'en a voulu aux Papillons, qui auront tout donné dans le but d'offrir un match de rêve à leurs supporters. Outre ce résultat face à la GSI Pontivy (0-3, CFA), le stade de Pendreign a vibré comme à ses plus belles heures en DSR, dans les années 80. Redonner le goût aux gens de venir voir un match de football amateur est une grande mission de la fédération française de football. Une des seules, qui doit être vraiment une priorité dans son cahier des charges. L'équipe de France est la vitrine incontestable de la FFF. Mais elle est aujourd'hui bien fendue par un désamour de plus en plus grand de la part de la nation. Le football amateur regorge de valeurs, d'acteurs, qui passent une quantité d'heures à penser d'abord aux autres. Cet ensemble représente le présent et l'avenir du football car sans lui, le monde professionnel s'en trouverait fortement fragilisé. Les deux parties sont liés dans leur développement. Et sans doute que celui qui a le plus à perdre n'est pas celui qu'on croit. Les papillons bleus de Spézet présente un parfait exemple en étant le garant d'un état d'esprit et d'un amour indéracinable, transmis de génération en génération entre les familles habitantes sur cette commune de 1.800 âmes. L'aventure de la coupe de France est maintenant finie. Le championnat en D1, groupe B, deviendra le pain quotidien, d'un club, nourri par une passion sincère du football et de la compétition. |
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Bien que battu 0-3 par la GSI Pontivy, les Papillons Bleus de Spézet mérite un grand coup de chapeau, pour leur parcours en coupe de France. Crédit photo: Jordi Malard. | |
The Spezet Day
Football. Coupe de France. Papillons Bleus de Spézet (D1) - GSI Pontivy (CFA), samedi 17h | |
Mercredi 25 septembre. La force de Spézet est de se persuader que l'impossible est possible. Volcan de football en éruption, le chaudron du stade de Pendreign rejaillira de ses plus belles couleurs, des laves bleues et blanches pour supporter les Papillons à prendre leur envol vers le 5ème tour de la coupe de France face à la GSI Pontivy (CFA). Samedi, à 17h, les Spézétois joueront un vrai match de coupe. La fierté amarrée jusqu'aux crampons, l'amour du club porté à son paroxysme, poussé par une horde de supporters, vrombissant à l'unisson pour sublimer leurs joueurs. " Le match de leur vie", les 16 Spézétois, alignés sur la feuille de match, entreront, ce samedi, à 17h tels des gladiateurs, dans l'arène de Pendreign. Pouce levé pour saluer la foule immense attendue, ils se défendront bec et ongle contre l'ogre Pontivyien. La magie de la coupe de France a déjà accompli des miracles, dans le passé. Sans doute le plus beau remonte à 1957, quand les amateurs Algériens d'El Biar avaient éliminé les vices-champions d'Europe, le Stade de Reims (2-0). Cet exemple est là pour rappeler à tous combien la vieille dame peut s'affranchir de toute logique? Ca tombe bien car Spézet est tellement meilleur, une fois, la peur passée et canalisée. L'an dernier, à pareil époque, la chrysalyde Locminoise, encore nourri de leur confrontation, face au Paris Saint-Germain, avait écarté sans vergogne des Papillons, trop timorés face à cette échéance (1-8). L'emblématique président de l'Olympique de Marseille Bernard Tapie n'avait pas son pareil pour galvaniser ses joueurs, sur les matchs de coupe d'Europe. Une des plus cocasses anecdotes, fut à la mi-temps d'une rencontre Européenne où il débarqua en furie dans les vestiaires, boîtes de crayons couleurs à la main. " Il mit les joueurs face à leur 1ère mi-temps insipide en cassant un à un les crayons. Il montra le schéma tactique de la 2ème en prenant seize dans la main, qui ne purent se briser sur la force des paumes des ses mains". Symbolisant qu'un groupe uni et soudé va fatalement vers son destin nommée victoire. Prendre le risque de perdre pour gagner Samedi, à 17 heures, le "Spezet Day" fera vaciller les coeurs, même des plus solides. A Spezet, le football est vécu comme une religion. L'enthousiasme déclenché par la folle aventure des années 80, à deux points d'une montée en DH, a marqué à jamais ce club. Dans cette contrée de légende, les jeunes ont grandi avec les histoires de ces glorieux anciens, les Riou, Tallec, Corbel ou Cardin. Tels des héros de romans d'aventures, qui défiaient quiconque de venir gagner sur leurs terres. Bien des adversaires ont d'ailleurs vécu l'enfer sportif sur ce stade. Les jeunes, qui vont affronter la GSI Pontivy, ont grandi avec cette image ancrée. Maintenant, amassés avec envie autour de la main courante, ces "anciens" ne rateront rien du match face à la GSI Pontivy. Quelque soit le score, ils voudront surtout reconnaître les leurs dans ces valeurs d'opiniâtreté, de folie, d'enthousiasme et d'abnégation. Est-ce que Spézet peut faire tomber la GSI Pontivy? Oui, car cette équipe trouve sa folie et sa raison d'être dans ces défis les plus fous. Ils devront appréhender leur peur d'être à la hauteur. Comme les rugbymans Français qui ne sont jamais meilleurs que quand tout le monde les voit prendre une "rouste" face aux Alls Blacks. Si cette peur est canalisée, alors les Papillons feront sûrement passer un début de soirée compliqué aux Pontivyens. Tombé en D3 en 2007/2008, Spézet n'avait plus que les souvenirs, pour seule ruine d'un passé peu commun. Cinq ans après, l'énergie déployée des dirigeants mené par Dominique Martin, Jean-Luc Briand, Nicolas Even, Pierre Rivoal, Jérôme Lucas, Jean-Charles Lolllier, et autres a été un geyser constant, qui recueille aujourd'hui l'adhésion de 200 licenciés (+ de 10% de cette commune de 1.800 personnes). Le match de gala face à Pontivy mettra en lumière tout ce travail de l'ombre, ces heures passés tous les jours à rêver en grand pour un club, en assurant une animation avant, pendant et après le match. Toutes les écoles de football sont invités gratuitement ainsi que les jeunes de -18 ans, à ce match. Spézet avait été affectueusement surnommé le Las Vegas Breton, dans des années où le travail se faisait rare. De nombreux habitants avaient tenté leur chance comme à Gourin, aux Etats-Unis. Beaucoup sont revenus au pays fortuné. Dans cette capitale mondiale du jeu, tous les heureux gagnants sont ceux qui ont pris le risque de perdre. Pour ce 4ème tour de la coupe de France, Spézet doit procéder comme ces habitants de la commune, qui ont forcé leur destin, pour réaliser une aventure extraordinaire. Ils n'ont strictement rien à perdre! Tout à gagner, à commencer par l'estime de toute une région. Les Thibault Boulouard, les Thomas Citerin, les Romain Sparazan, les Youenn Canevet (fidèle parmi les fidèles), ces gars du crû seront supportés par tout un peuple, toute une région, qui n'attend qu'une chose: faire de ce moment un liant fort entre les générations, qui cimentera à jamais leur conviction intime de vivre sur un territoire béni des dieux du football. |
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Le petit poucet, Spézet (D1) veut faire fi des sept divisions d'écart pour jouer d'égal à égal face à la GSI Pontivy. |
Football. Saison 2013/2014 : les nouvelles recrues des papillons bleus de Spezet | |
Mercredi 21 août. A quelques jours de son entrée en matière en coupe de France à Châteauneuf du Faou, l'équipe-surprise de l'édition précédente (Locminé, CFA 2, 4ème tour, 1-7), Spézet a accédé à la D1, objectif voulu par le staff, les joueurs et les dirigeants. Auteur d'un recrutement encore intéressant, Spézet pourrait jouer les troubles-fêtes, dans un groupe B, qui semble dévolu à Plomodiern, une équipe qui s'est très bien renforcée à l'intersaison. En haut, de gauche à droite : Youssouf Sali et Benjamin Platat (ils arrivent de la région parisienne, où ils jouaient assez haut en jeunes), Damien Balcon (Gas de Plonevez), Martin Perreira (non muté mais qui jouait en Angleterre) et Romain Riou (DC Carhaix) En bas, de gauche à droite : Clément Doucen (Cléden-Poher), Fabien Cotty (Plabennec) et Clément Bothorel (non muté ). |
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La photo des recrues des Papillons Bleus de Spézet. Crédit photo: Jordi Malard |
Les U13/U15 de Spezet en finale
Football. U13/U15 Spezet. 6ème tournoi La Montagne (La Paule Plevin) |
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" Le niveau n'a jamais été aussi élevé que cette année. Nous avons accueilli 60 équipes, 32 clubs différents. On essaiera d'intégrer le club de Motreff pour monter un tournoi de 90 équipes. Encore cette année, faute de places, nous avons dû refuser 39 clubs de Bretagne", affirme l'organisateur du tournoi de La Montagne, Gilles le Moigne. Sur les trois catégories, U11, U13, U15, Spezet a été à l'honneur en atteignant par deux fois la finale. A une époque, où les regroupements de club se font partout pour maintenir des équipes jeunes, les papillons de Spezet arrive toujours à avoir leur propre équipe en U13, U15 et U17. Cette performance pour une commune de 1.800 âmes est bien réelle. Dominique Martin, éducateur des U13, insiste sur la qualité de la saison vécue par les différentes catégories. " On réussit une super saison avec les jeunes. En U15, on finit 1er en D1 élite, en étant qualifié aux finales régionales futsall (16 équipes représentées). Les U13 se classent parmi les 90 équipes du district Finistère-Sud, 5ème juste derrière Quimper Kerfeunteun, FC Quimperlé, US Concarneau et la Stella Maris Douarnenez. Nous avons la chance de disposer sur un fort tissu de bénévoles au club, qui réalise du très bon travail, à partir de l'école de foot". A La Paule - Plévin, sur la 6ème édition du tournoi de La Montagne, les Spézétois auront été avec Loudéac, les grands animateurs de ce 1er mai. En atteignant les finales en U13 et U15, ils auront été seulement battus par Loudéac, deux fois sur le score de 1-0. (Seul but encaissé dans la compétiton par les U15). La vidéo reprend le parcours des U13, à partir des quart de finale et des U15, à partir de la demi-finale. Les papillons de Spézet sont parvenus deux fois en finale du tournoi sur les catégories U13 et U15. |
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Le groupe U13: Evan Martin, Tony Le Cleach, Maxime Nourry, Valentin Citerin, Adrien Berthelot, Devrig Castel, Erwan Haddou, Thomas Bleuzen, Marc Mell (gardien) | |
Le groupe U15: Jason Vouadec (gardien), Thibaut Conan, Cyril Loheac, Théo Bernard, Maxime Blouet, Alexandre Raoul, Tyson Jack, Anthony Cointrel. |
David contre Goliath
Spézet, c'est fou!