FC QUIMPERLE
Il reste une place en U15 et deux en U17
Football. Tournoi de jeunes FC Quimperlé, 31 mai et 1er juin |
Lundi 19 mai. Le FC Quimperlé organise son traditionnel tournoi de jeunes, le samedi 31 Mai pour les U11 et U13 et le 1er Juin pour les U15 U17. Le plateau est déjà complet en U11 et U13 mais il reste encore une place en U15 et deux en U17. Pour les clubs intéressés pour participer à ce tournoi, merci de contacter Mathieu Rouzic au 06 88 93 34 37. |
Deux grandes dates de tournois jeunes
Football. FC Quimperlé. Tournoi jeunes. |
Vendredi 17 janvier. Le FC Quimperlé commence dès à présent la préparation de ces deux tournois majeurs jeunes en mai/juin pour les tournois U13, U15, U17 et la journée des débutants, le 3 mai. Pour les tournois jeunes, U11 au U17, l'inscription est limitée à 24 équipes dans chaque catégorie d'âge avec une clôture des inscriptions au 15 avril. Pour la journée des débutants, le samedi 3 mai, 32 équipes en U7/U8 et 32 autres en U9 sont attendues, à Quimperlé. La clôture des inscriptions se fera le 15 mars. Téléchargez les fichiers d'inscription pour ces deux événements sportifs. Télécharger le fichier d'inscription PDF U7 - U8 - U9 [30 KB] Télécharger le fichier d'inscriptiopn PDF U11 - U13 - U15 - U17 [30 KB] |
Les U17 du FC Quimperlé, monté en DRH, seront particulièrement motivés dans la catégorie U17 pour faire un bon parcours, à domicile. |
Réaction de Bruno De Quelen
Orange Mécanique
Football. 8ème tour de la coupe de France. AS Vignoc Hédé Guipel (DSR) - FC Quimperlé (DSE) 0-3 | |
Lundi 9 décembre. Le FC Quimperlé est en 32ème de finale! Après 120 minutes d'une lutte acharnée face à Vignoc, les Tangos ont tangué face à leur intrépide adversaire. En prime abord, coincés dans une impasse sur la route des 32ème finale. La marche arrière a été effectuée en seconde période. Ou plutôt plus juste, une marche en avant, qui fait la marque de cette équipe. Quand elle anticipe la passe pour arriver lancé quand l'adversaire est arrêté, la chrysalide Quimperloise façonne alors sa victoire, à l'instar d'une mante-religieuse, qui étouffe sa proie constamment. Cette qualification est historique, célébrée par tout un peuple Quimperlois venu en masse, avec 600 supporters, fêter leur 16 héros. Orange Mécanique! Peut-être un prélude en mettant en valeur les initiales de chaque lettre à un heureux tirage! Le FC Quimperlé s'est donné le droit de rêver au possible par sa victoire en prolongations, à Vignoc. Une véritable marée orange inter-générationnelle a envahi le terrain, au coup de sifflet de l'arbitre, Jérôme Guillou. " Et la victoire caresse l'espoir de nous appartenir car il faut tenir". Le groupe de rock Bordelais, Noir Désir avait fait de ce refrain le tube de leur Johny Colère dans les années 90. Il résume parfaitement ce match, à Vignoc, un véritable traquenard, sur un terrain exigu, qui rendait la recherche d'espace sur les côtés, difficilement compatible. Sur le fil des 32ème de finale, le funambule Quimperlois a failli tomber sur une faute à priori inexistante, selon les dires des acteurs de ce match, de Bruno De Quelen, qui déséquilibra dans la surface, Kévin Lucas. Paradoxalement, Quimperlé a construit son succès de cet élément contraire. Le calme est une certitude des forts! Plus on s'énerve, moins on maîtrise son sujet! Valable dans toutes les situations de vie, ce club m'a emballé dans cette compétition, par la maîtrise de ses nerfs. Julien Le Gall - Fabien Marceul, les deux Moëlanais, héros des prolongations Comme Yann Le Borgne, le capitaine, qui resta d'un flegme bluffant, à l'extérieur, suite à son expulsion au 7ème tour à l'US Montagnarde, à la 86ème, alors que son intérieur devait exploser de colère. Tout comme le gardien, Bruno De Quelen (Quelle superbe revanche sur la vie!"), qui ne broncha pas devant la décision de l'arbitre, concentré à l'extrême pour lui prouver qu'il avait tort en détournant de manière magistrale, le pénalty du salarié de Vignoc, le latéral droit, Johann Bouzin. En gardant ses nerfs, et son équilibre défensif, même avec la sortie prématurée sur blessure du capitaine Yann Le Borgne, à la 21', le back four Quimperlois a admirablement géré cette situation, avec un rentrant Franck Thomas, qui s'est mis de suite au diapason de l'évènément du haut de ses 20 ans. Un William Le Goff, 21 ans, qui joua comme s'il en avait 30, dans l'axe de la défense. Et un Maxime Sébilleau, égal à lui-même, juste énorme! Il trouva encore l'énergie de faire un sprint de 80 mètres, à la Marcel Desailly en finale de la coupe du monde 1998 face au Brésil, à la 118ème minute. Cette équipe de Quimperlé possède une intelligence tactique, qui lui donne constamment un coup d'avance sur son adversaire, sur chaque situation de jeu. Pour débloquer cette équation connue, il faut que les Tangos soient maître de leur tempo. Comme en seconde période, où le liant de l'équipe s'est fait dans cette fameuse anticipation de la passe adverse, pour se muer en mécanique orange, huilée de précision. " Il y'a de la place pour passer. Pour des leaders de la DSE, ils ne sont pas extraordinaires", s'exclamaient en coeur, les supporters de Vignoc. Ca pouvait être juste jusqu'à l'heure de jeu. Après, Quimperlé a récité sa leçon. Anticipation, coupure de toute profondeur, en même temps qu'une maîtrise du ballon et de ce fameux second ballon. Le FC Quimperlé a gagné à 16 joueurs. Comment ne pas souligner l'énorme apport de Franck Thomas, qui met la semelle où d'autres refuseraient de s'engager. Comme Gérard Beuzet, l'ailier du FC Quimperlé, qui rappelle Bruno Conti, l'ailier de la Roma des années 80, quand il jongle sur la ligne gauche avec la balle, telle une otarie. Ou Fabien " Museau" Marceul, le double héros en prolongation, qui saigna d'un coup de canif les ambitions envolées adverses. Gurvan Pemptroad: " Ca m'a pris aux tripes" Formidable accomplissement collectif! Le FC Quimperlé est vraiment un club admirable dans son comportement, tout comme le club de Vignoc, où l'accueil fut des plus chaleureux. Et on repense alors à la phrase de Gurvan Pemptroad, pur Quimperlois, le gardien remplaçant de 37 ans, décrochée à l'imprévu, en amorce d'un entraînement, ce lundi soir, à Kerbertrand. " Ca me fait chier de ne pas jouer! C'est bizarre comme sentiment! Je me dois de jouer un autre rôle. Quand Eric Gaillard m'a demandé de prendre la parole dans les vestiaires à La Montagne, ça m'a pris aux tripes. Je suis dans cette aventure unique, prêt à rentrer, et faire bloc avec l'équipe". Le secret de cette équipe, qui parle d'une voix, sans se prendre pour ceux qui ne sont pas! La marque d'humilité au coeur d'une performance collective! De toute façon, celui qui s'écarte de cette ligne directrice, le fait aussi vis-à-vis du groupe. " La débauche d'énergie a été énorme! Nous sommes fatigués! Ca s'est vu, sur ce match. Mais le coeur a fait la différence. Les rentrants nous ont apporté beaucoup. Le pénalty a été le tournant de ce match", relève le coach Quimperlois, Eric Gaillard. Encore un mot sur le "banquier" dans le civil de cette équipe, Julien Le Gall, l'homme de Moëlan/Mer, qui a fait sauter le coffre-fort adverse à la 92'. Une sorte de "Right men at the right place" de cette coupe de France. Il lit le jeu à la perfection en comprenant toutes ses subtilités. Est-ce un hasard si ce fut lui à la réception à Inzinzac-Lochrist d'un centre en retrait de Timothée Guillaumot, pour l'égalisation à la 36', comme il fut là, à Vignoc, dans un timing parfait pour être à la réception du centre de Gérard Beuzet. Replacé dans l'axe, en meneur de jeu, avec l'entrée en jeu de Gérard Beuzet, il prouve que l'intelligence d'être là au bon moment, à la Denis Rodman aux Bulls de Chicago, à chaque rebond, démontre que le football est avant-tout un jeu d'instinct cérébral. Un moment d'extase inter-générationnel Comment ne pas conclure avec une pensée sur ces dirigeants du FC Quimperlé, qui oeuvrent depuis tant d'années dans ce club? A commencer par le président, Gwénaël Pothier, qui respire les valeurs d'humilité, de courage, et de sportivité du club Tango, De Jacky Thébault, toujours présent, André Julloux, Jean-Michel Le Moël. Ou encore la jeune génération comme Marine Cornec, qui se démène des sandwichs beurrés à 8h du matin au maquillage des troupes, à l'Original Café, QG vénéré de chaque supporter Tango, qui se respecte, en passant par ses fonctions de speaker au micro à Jean-Charter,. Ou Mathieu Le Rouzic, qui donne de la voix, en mettant sans cesse en avant les valeurs humaines de ce club. Les 16 Quimperlois ne sont pas offert qu'un moment de bonheur personnel. Ils nous ont transmis leurs électrons en plongeant dans un immense bonheur, cette marée orange de supporters. Leur folie a été notre folie! Le football a ce moteur de lier les être humains, qui ne seraient jamais rencontrés s'il n'y avait pas eu ce match du 8ème tour de la coupe de France. Tel le jeune Maxence, de l'école de football du FC Quimperlé, qui du haut de ses 7 ans, refaisait le match avec Louis dit affectueusement Lili, qui avait dépassé les 75 printemps, dans un des cars du retour. Cette scène apparaissait improbable! Suréaliste pour le simple badaud de passage, mais qui prenait toute sa sincérité par la performance de cette équipe de Quimperlé. Un liant entre les générations, qui font bloc ensemble pour soutenir leur protégés. Scènes extraordinaires de vie dans notre routine quotidienne, mais qui deviennent ordinaire dans cette aventure fabuleuse des Tangos en coupe de France. Christophe Marchand |
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Ils l'ont fait! Par sa victoire acquise 0-3 en prolongations à Vignoc, le FC Quimperlé a gagné son ticket pour les 32ème de finale de la coupe de France. | |
Sébilleau assure un Max dans l'axe
Football. 8ème tour de la coupe de France. Vignoc (DSR) - FC Quimperlé (DSE), dimanche 14h | |
Vendredi 6 décembre. " Vignoc? Notre finale. Le match le plus important de notre carrière amateur", Maxime Sébilleau, 22 ans, résume la quintessence du défi face à Vignoc (DSR), dans ce 8ème tour de coupe de France. Sa métamorphose est spectaculaire sur les deux derniers mois de compétition. Replacé dans l'axe de la défense avec le capitaine, Yann Le Borgne, il lui est un parfait complément par une fougue, une énergie et un enthousiasme, qui est contagieux, dans tous les domaines. Héroïque, volubile, il s'impose comme un des grands bonhommes de cette aventure mémorable du FC Quimperlé, en coupe de France. " Là où Maxime Sébilleau passe, l'adversaire ne repasse plus". Double lame de la défense centrale, il a étouffé tous les avants-centres à son nouveau poste de stoppeur, même les plus craints, comme William Sea de l'US Montagnarde, pisté par le Stade Brestois (L2). Et pourtant, sans une expulsion de Yann Le Borgne, à Concarneau, aurait-il eu sa chance dans l'axe de la défense, un poste qui n'avait occupé qu'à l'IUT de Quimper? C'est tout dire de sa relative inexpérience du poste. Qui le voit, à part lui? Sur le terrain, Maxime Sébilleau se révèle être fait pour ce rôle par sa grinta et une concentration vorace. " Je me dispersais trop au milieu de terrain. Ce rôle me canalise. Je dois être concentré à l'extrême sur mon placement. Comme je découvre ce poste, je me dois de ne faire aucune erreur. J'ai du jus! Je ne suis pas un joueur violent. La coupe de France me met en transe. Je suis dans un état second. Face à la Montagne, j'avais des crampes sur la fin. Comme beaucoup dans l'équipe. A la fin, j'étais tellement vidé qu'il a fallu que je prenne quelques minutes avant de retrouver mes esprits". " Je ne me prends pas la tête avec le football" Résidant dans sa jeunesse, à Pont-Aven, Maxime Sébilleau découvre le football en club à l'Hermine Concarneau, en jeune, l'ES Kerfeunteun en 14 ans en fédéral avec les Bégoc, Autret, l'US Concarneau en 18 ans avec Greg Bello (" Nous gagnions tout"), les premiers pas en senior à Trégunc, toujours avec Greg Bello. " Un époque formidable, qui m'a façonné en tant que joueur et homme. Ca m'a fait du bien de côtoyer des joueurs plus expérimentés comme Arnaud Tréguer, Guillaume Iquel, et les dirigeants, qui font énormément pour le club". Un coup de fil de Magueye Sow, l'entraîneur Quimperlois, et une phrase fini par le convaincre. " J'aimerais bien t'avoir pour couper les trajectoires". " J'aurais pu rester à l'US Concarneau. Je jouerais peut-être maintenant en CFA, mais je préfère jouer à un très bon niveau régional et ne pas aller à Romorantin (Loir et Cher), un samedi soir. Je marche à l'affectif. Je ne prends pas la tête avec le football. A Quimperlé, nous avons vraiment un groupe de bonnes personnes, avec un président et un entraîneur exceptionnel. J'ai besoin de déconner tout le temps. C'est ma manière de décompresser. Comme à la mi-temps, face au Quimper Kerfeunteun FC, quand face à la remarque du coach sur ma faute d'attention au marquage, je réponds instinctivement, " J'ai glissé, chef". Les autres se marrent. Je pense que ça forme un tout. On sait être sérieux quand il le faut et être tout le temps dans la "déconne", autrement. Au FC Quimperlé, tous les joueurs restent après les matchs, victoire ou défaite". Maxime Sébilleau se comporte sur le terrain comme il est dans la vie. Il ne triche jamais, mise sur la générosité et ne lâche rien, donnant une perspective au regard extérieur que sa vie dépend sur le terrain, de chaque duel gagné avec l'avant-centre. Et il n'est pas égoïste, coincé dans une bulle. Au contraire, face à Ploërmel, au 6ème tour de la coupe de France, où il avait été le seul Quimperlois à surnager en 1ère mi-temps. Il demandait sans cesse au public de joueur son rôle de 12ème homme. A l'US Montagnarde, l'ambianceur de service était perché sur la table des vestiaires, avec pour crécelle, une escalope de veau. Il est un volcan en éruption permanente, sur un terrain. Il crache des laves de volonté, colmate tous les éboulements colatéraux, se jette dans le magma des schémas offensifs adverses. Le FC Quimperlé, toujours en phase avec ses principes de jeu En étude, à Saint-Nazaire, l'an passé, il avait perdu le goût des efforts, en fin de saison. " J'ai fini la saison fatigué car je devais faire 3 heures de route, chaque samedi et dimanche, pour jouer au football. Je m'apprêtais professionnellement à quitter le club du FC Quimperlé. J'étais en contact avancé avec Le Baule, jusqu'à la confirmation de mon embauche au Leclerc de Larmor-Plage, fin août. Je suis arrivé à cours de préparation. J'avais coupé trois mois avec le foot. J'ai mis un mois pour retrouver du jus. Le seul poste, où je pouvais servir l'équipe, était latéral droit, au début. J'ai toujours vu le football comme de la compétition. Si je m'engage dans quelque chose, je le fais à fond ou je ne le fais pas. Il n'y aura jamais de demi-mesure, ni de compromission. J'ai besoin de jouer à un bon niveau pour garder la flamme". Homme de défi, qu'il provoque sans cesse, Maxime Sébilleau est la révélation du début de saison, à ce poste de stoppeur. Il est une pièce maîtresse du back four Quimperlois, qui haït plus que tout la défaite. Face à Vignoc, la caisse commune des joueurs du FC Quimperlé, tenue par l'ailier virevoltant, Julien Le Gall, sera encore mise à contribution, pour acheter une escalope de veau, à la fraîche chez le boucher, pour panser la bosse de détermination, qui a gonflé dans la tête du joueur de Pont-Aven. Celle-ci est énorme pour passer ce 8ème tour à Vignoc. Quelque soit le résultat final, ce dimanche, le FC Quimperlé a fait bouger une ville derrière son envie contagieuse de victoire. 700 spectateurs, 5 cars, la fête sera totale pour une équipe, qui ne déroge jamais de ses principes de jeux: calme, réflexion poussée, organisation défensive, et créativité offensive. Sa marque de fabrique, ajouté à un caractère d'acier, porté des personnes admirables, devrait encore forger et sceller cette aventure de vie. Ils ne seront pas 16 Quimperlois en quête d'exploit, mais plusieurs milliers d'habitants des communes de la Laïta, de l'Ellé, et de l'Isole, à vivre cet instant magique, soit en live, soit en multipliant les coups de fils et sms à la mi-temps et fin du match aux personnes présentes à Vignoc pour se tenir informé. Le moment est magique! Il marquera un souvenir indélébile dans la mémoire de chacun! Pour tous les bénévoles Quimperlois, mobilisés depuis tant d'années, pour les petits de l'école de football, pour les jeunes, et les licenciés des autres équipes seniors, 16 Quimperlois descendent, ce dimanche, à 14h, dans l'arène du 8ème tour, en Ile et Vilaine, à la manière de gladiateurs des temps modernes. Victoire ou défaite: une certitude naît avec une connaissance plus approfondie de ce groupe. En rentrant aux vestiaires. Ils pourront chacun regarder leur miroir de vérité en face avec l'assurance d'avoir tout donné. Christophe Marchand |
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Repositionné dans l'axe de la défense, suite au match de Concarneau B (2ème journée, 22 septembre), Maxime Sébilleau est métamorphosé par ce poste de stoppeur, qui semble être fait pour lui. Crédit photo: René Riou. |
Zura Adjoëv. Ainsi parlait Zurathextra!
Football. 8ème tour de la coupe de France. Vignoc (DSR) - FC Quimperlé (DSE), dimanche 14h00 | |
3 décembre. Le philosophe Allemand, Friedrich Nietzsche (1844-1900) avait publié le premier recueil en 1883, Ainsi parlait Zarathoustra. Le FC Quimperlé sort en ce moment, sur toutes les bonnes pelouses de Bretagne, le tome II, ainsi parlait Zurathextra! Avec ses pieds, bien-sûr. Mais pas que... Chef d'orchestre du milieu de terrain, Zura Adjoëv, 25 ans, est une des principales courroies de transmission du jeu des Tangos. Géorgien aux pieds d'or, le gauche et le droit, qui manie avec la même réussite, il est un régal pour tout spectateur, amoureux du beau jeu car il a cette faculté de rendre simple les actions au demeurant compliquées. Une prouesse détenue seulement par quelques initiés du dieu Football. La beauté du football est de partir d'une image blanche dans la tête à chaque match. D'espérer rien et de recevoir en retour énormément. Comme ce match amical à Trégunc, un samedi du mois d'Août. Banale rencontre de préparation, ambiance désintéressée sur les bords de la touche, qui a conduit à une extraordinaire découverte, le phénomène Zura Adjoëv. Inconnu au bataillon à l'entrée sur le terrain, sorti des rangs brillamment après 90 minutes de ballet au milieu de terrain, mon impatience footballistique avait touché ses limites. Vite calmée et refrénée par le coach du FC Quimperlé, Eric Gaillard. " Je préfère que tu n'en parles pas car il n'a pas encore signé au club. Ca sera fait dans les prochains jours". La première image, que j'ai eu dans ma tête, ce 17 août, au stade annexe de la Pinède était celle du compositeur Arménien, Aram Khatchatourian, l'auteur de la fameuse danse du sabre car il battait la mesure à coup de saccades au milieu de terrain, brusques, incisives, et raffinées par un sens aiguisé de la passe. Un véritable soliste, confirmé par Eric Gaillard. " Zura n'a pas besoin de quelqu'un à ses côtés pour s'exprimer. Il peut le faire seul dans l'axe défensif". Le Khatchaturian du FC Quimperlé Avec du recul, ce parallèle avec Aram Khatchaturian, ressort encore plus fortement aujourd'hui car mon ignorance sur le fait que Zura Adjoev était Géorgien, natif de Tbilissi en 1988, était totale tout comme sans une recherche sur wikipédia, que Tbilissi était aussi la ville de naissance du compositeur Arménien, le 6 juin 1903, pil-poil la date de naissance de mon père. Père que Zura a lui perdu très jeune. " Je n'ai pas eu une vie facile. J'ai grandi sans mon père, qui est mort dans de tristes circonstances, à mon adolescence. Si je suis là, aujourd'hui, c'est grâce à ma famille et mon mental car je n'ai jamais lâché l'affaire. Avec ma mère, Natela, ma grand-mère, Sabre (toujours cette référence innocente à la danse du sabre de Khatchaturian) et mon petit-frère, Zaza, nous nous sommes installés en France, à Pontivy quand j'avais 13 ans". Avant d'être désarmant dans sa sincérité. " Dans la vie, il y'a deux chemins: le bon et le mauvais. Si je n'avais pas eu ma famille, la religion et le football, j'aurais viré du mauvais côté dans la drogue ou l'alcool. Je n'ai jamais fumé, ni bu une goutte. Le football est ma vie. Si je ne l'ai plus, je ne respire plus. Il me pousse naturellement à aller vers mes partenaires, vers les gens. C'est fou le nombre de bonnes personnes rencontrées dans ce sport". Capitaine du Dynamo de Tbilissi, la meilleure équipe Géorgienne, double champion d'URSS en 1964 et 1978, Zura Adjoëv a de suite attiré l'attention des recruteurs du club par son toucher de balle si spécial. Dès ses 9 ans, un recruteur du Dynamo frappe à la porte du domicile familial. " J'ai signé un contrat à mes 9 ans pour le Dynamo Tbilissi. Il payait à mes parents, le taxi, 80 km par jour, la boisson et la nourriture. J'ai joué 4 ans, au Dynamo. Nous avions quatre matchs par semaine avec les entraînements. J'ai arrêté l'école à cet âge-là pour me consacrer qu'au football. Je n'avais que ça en tête, partout, tout le temps. Ma mère ne voulait pas entendre parler de football. Elle n'aimait pas ce sport, jusqu'à ce qu'elle voit des articles de journaux, à mon sujet, et l'armoire se remplir de coupes et de trophées". Le gamin est doué, très doué même jusqu'à sa progression ne soit éclipsée par un déracinement total à Pontivy, en Bretagne. A ses 13 ans, Zura Adjoëv débarque dans un pays, sans en connaître ses us et coutumes, ni parler un mot de Français. L'intégration se fait toujours avec son meilleur ami, le ballon, qui ne le quitte pas. " J'ai rencontré des personnes extraordinaires avec le football. C'était, à cette époque, le seul moyen pour moi de parler, de m'exprimer. Je me suis construit à travers le ballon, au Stade Pontivyen (DH), La Montagnarde (CFA 2), Locminé (CFA 2), Ploërmel (DH) et Quimperlé (DSE). Je suis rentré à la Poste, grâce à une personne extraordinaire, qui a tout fait pour que j'ai cette chance. Avec le recul, je me dis que je ne suis pas trompé en signant à Quimperlé. J'ai déménagé de Pontivy à Plouay pour le football. Je compte le refaire prochainement sur Lorient. Nous avons un très bon groupe, humainement et sportivement. Avant de signer, j'ai observé deux semaines avant de donner ma réponse. Quand j'ai vu le sérieux des joueurs, à l'entraînement, et le coach, Eric Gaillard, qui est vraiment un excellent pédagogue. Il sait ce qu'il fait. Toutes ses séances sont préparées. On arrive sur le terrain et tout a été mis en place. C'est pro et en même temps, c'est très humain dans sa manière de coacher une équipe". Une formidable aventure collective Vignoc apparaît sur toutes les lèvres, à mesure que le sablier du 8ème tour s'écoule. Il arrivera à son terme, dimanche à 14h. Heure de départ d'une extraordinaire journée pour le club de Quimperlé, entièrement mobilisé pour la circonstance. 5 cars remplis, 700 personnes attendues, l'engouement est total. Ayant joué face à trois anciens clubs dans la compétition, le Stade Pontivyen, Ploërmel et La Montagne, Zura Adjoëv battra à nouveau la mesure du milieu de terrain, jachère d'ambition des 32ème de finale de la coupe de France. " Je n'ai jamais connu un tel engouement. J'en ai fait des clubs mais Quimperlé est unique. ll faut voir le nombre de personnes, qui nous suivent jusqu'à l'Original, notre café d'après-match. Ca vit football. Comme moi, dès le matin, quand je me réveille, je pense football. Ca va être une rencontre extraordinaire. On donnera tout. A la Montagne, ça pleurait, et courait dans tous les sens, à la fin du match. Nous avons le groupe, titulaire et remplaçant pour passer le 8ème tour. C'est un moment rare. Et comme tout instant rare, il est précieux. Peut-être qu'on sera à notre tour, le petit poucet en France de la compétition". Ce compositeur hors-pair, architecte d'intérieur du jeu Quimperlois, présente une trajectoire peu commune. Comme beaucoup de cette équipe, qui se sont retrouvés tous au bon moment pour partager leur passion du football et l'exprimer à chaque match. " Quand on voit une équipe comme Quimperlé, il y'a beaucoup de plaisir. Nous sommes solides dans nos têtes car nous savons ce que nous devons faire sur le terrain pour gagner. Ce n'est pas un hasard si nous n'avons ps encore perdu un match de la saison. On fera tout pour que ça continue dimanche". Relayeur des temps modernes, Zura Adjoëv et ses coéquipiers s'engouffrent avec envie dans un grand moment de leur vie de football amateur. Sans doute, le plus beau, si jamais l'aventure donne un nouveau chapitre de recueil, à écrire, pour les 32ème finale. Outre qu'un simple match, il est pour les deux équipes, Vignoc comme Quimperlé, un moment de joie extraordinaire, dans un stade rempli de 3.000 personnes, qui vibrera à l'unisson à chaque fait et geste de leurs protégés respectifs. Christophe Marchand |
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Le Khatchaturian du FC Quimperlé, Zura Adjoëv, exécute à merveille ce ballet du milieu de terrain: sabrer les tentatives de transmission adverses pour faire danser ses coéquipiers par des passes dans des espaces libres d'audience. Crédit photo: René Riou. |
L'exploit mémorable du FC Quimperlé à Mané-Braz
Football. 7ème tour Coupe de France. US Montagnarde (DH) - FC Quimperlé (DSE) 1-2 | |
Samedi 16 novembre. Dans ce 7ème tour de la coupe de France, à Mané-Braz, les Montagnards sont descendus de leur Olympe, en même temps que les Quimperlois ont gravi leur Everest sportif. L'embrasure en béton armé de l'US Montagnarde s'est fissurée en deux coups de canifs de Julien Le Gall (36') et Timothée Guillaumot (45'). Le FC Quimperlé (DSE) a été grand, géant même dans sa détermination, sa maîtrise tactique et technique de ce 7ème tour de la coupe de France . Les 16 Montagnards sont venus, ont vu et ont été battus par les 16 guerriers Quimperlois, chassant en meute constante sur le porteur de balle adverse. Récit d'un exploit mémorable! Les routes menant à Mané-Braz, sur la commune de Lochrist, empruntent des détours inconnus, après Caudan. Elles font parler l'imagination d'une contrée exotique, retirée et mystérieuse! A quelle sauce va-on se faire manger dans ce chaudron? A quelle température nous attendent les bouillonnants supporters de l'US Montagnarde? A quel moment allons-nous nous faire rôtir pour nous montrer amicalement et sportivement la porte de sortie? Le FC Quimperlé (DSE) se posait forcément toutes ces questions, avant ce match. Par contre, ces interrogations se sont dissipées de suite dans le tunnel d'entrée de Mané-Braz. " Parfois, nous gagnions les matchs dans le tunnel du Vélodrome, rien qu'en intimidant notre adversaire, en le fixant dans les yeux", expliquait le latéral gauche de la grande époque de l'Olympique de Marseille des années 90, Eric Di Meco. Cette image m'est apparue dans le couloir de Mané-Braz. Banale, dans un premier temps, elle est ressortie pour prendre un indicateur important à l'explication d'une victoire historique. Regard droit, fixé sur l'objectif, sans montrer de mansuétude aux éléments extérieurs au FC Quimperlé, alors que certains joueurs de l'US Montagarde sont entrés en regardant directement la pelouse sur leurs premiers pas. Une vidéo ne trahit jamais. Elle ajoute un contraste saisissant à une onde de pensée parcouru dans un cerveau. " Hakuna Matata" pour le FC Quimperlé Des flashs qui reviennent aux synapses, fatigués mais heureux, comme celui-ci dans ses 90 minutes mémorables, il y'en a forcément, comme le roi Lion, Maxime Sebilleau, à la 90', qui se jette à corps perdu, pour protéger son camp face à Thomas Obin quand celui-ci avait fait l'affront de gagner son duel à l'épaule face à Fabien Marceul. " Hakuna Matata! " Il n'y a pas de problème" en language Swahili ou Quimperlois! Il indiquait clairement la porte de fermeture de chantier aux artistes de l'US Montagnarde, qui se sont retrouvés gelés toute la partie, de ballons exploitables, faute d'avoir gagné leurs duels. On pouvait le pressentir cet exploit, le garder bien enfoui car affirmer une victoire à Mané-Braz aurait été bien trop irrévérencieux par rapport au statut et au passé coupe de cette équipe. L'étouffement de la proie a été total! Rarement l'US Montagnarde n'aura été soumis à une telle doléance dans leur proposition de jeu. En parlant aux journalistes locaux, qui suivent depuis des années cette équipe, ils n'avaient pas vu depuis fort longtemps, une équipe qui tienne tête au rouleau compresseur de l'US Montagnarde, en coupe de France. Le FC Quimperlé a été magique! Bluffant en même temps! Leur capacité à exercer un pressing constant et total sur 90 minutes a été exceptionnelle! Mention spéciale à Timothée Guillaumot, à Johan Briand qui se sont sacrifiés en éclaireur avancé de la première ligne, pour avaler les kilomètres pour raccourcir le temps de réflexion des défenseurs adverses. " Défendre en avançant ", le coach Quimperlois, Eric Gaillard, a réussi en quelques mois un tour de passe-passe incroyable en donnant un système de jeu redoutable à cette équipe Tango. A travers la mise en perspective de la vidéo-résumé de cet exploit historique, le FC Quimperlé s'est crée ses meilleures occasions en pressant continuellement un porteur de balle adverse, apeuré et perdu. Et surtout défendant dos à son but. " C'est un exploit incroyable! Gagner à Mané-Braz en coupe de France n'est pas à la portée de tout le monde. C'est bluffant! Personne ne nous attendait à un tel niveau. Les joueurs ont été exceptionnels!", affirme le coach Quimperlois, Eric Gaillard. Le contraste était forcément saisissant, en face! L'US Montagnarde n'a jamais su trouver la clé au déverrouillement de cet étau collectif. La peur de mal-faire a transparu, à travers leur jeu. Cette crispation qui paralyse le talentueux Antoine Blayo, sur une passe mal ajustée à son gardien, qui amène le second but de Timothée Guillaumot, cette paralysie "tétanisatrice" qui fait que sur bien des coups-francs décisifs, le ballon restait collé à la pelouse. Le FC Quimperlé avait endossé sa parfaite panoplie de soldats de l'exploit. Une légion sportive, partie en mission commando, à Mané-Braz, prête à désenclaver toute grenade adverse! A l'image de ses Mousquetaires de l'exploit "Un pour tous, tous pour un", le joueur de l'US Montagnarde qui avait gagné son premier duel face à son adversaire direct, se voyait repoussé et châtié sur la seconde, voir la troisième lame affûtée au biseau par les Tangos. Quand le funambule de l'aile droite, Julien Le Gall, remontait le terrain, à la 24', sur 60 mètres, avec des grands-ponts et des crochets pour passablement agacer six adversaires, et provoquer l'admiration (voir l'étonnement) des 1400 supporters Montagnards, médusés face à tant de facilité, d'audace et de prouesses techniques. Oyé!Oyé! Allez! Allez les Tangos! Cette performance collective, unique en son genre, par son expression achevée, a été un témoin d'une extraordinaire soirée de sport, ce samedi soir. La joie s'était évidemment emparée de tous les supporters Quimperlois, venus en très grand nombre, à Lochrist. Gagner au 7ème tour de coupe de France est un cap fantastique pour tous les joueurs amateurs. Etre capable de passer ce fameux 7ème tour, à La Montagnarde est un énorme exploit pour le FC Quimperlé! Tellement d'équipes se sont cassées les dents sur ce terrain marqué à jamais par les performances en coupe de France des Morbihannais. Même le grand AS Monaco en 2001/2002, de l'Argentin Marcello Gallardo ou l'Allemand, double-buteur en finale de l'Euro 1996, Oliver Bierhof n'avait remporté son 16ème de finale de coupe de France que par la plus petite des marges (0-1). Il ne faut pas avoir peur des mots, le FC Quimperlé a été grand du début jusqu'à la fin, immense dans sa dévotion à ne jamais reculer, dévastateur dans son envie immuable d'être au 8ème tour, qui a fait que l'US Montagnarde est apparue comme perdue sur le terrain. La seule solution dans le jeu pouvait venir d'un coup de pied arrêté. Les Morbihannais ont trouvé cette parade, une fois, dans ce match, par le solide Gildas Méar (33'). Pas deux fois. La victoire est amplement méritée! Le groupe Quimperlois dégageait un mental en acier forgé! Préparé à toutes les situations de combats, à toutes les esquives de passages, à toutes les escamotages de précision! Rien que pour cela, ces 16 guerriers Quimperlois ont magnifié leur performance sur le terrain et fait chavirer de bonheur toute une ville de la Laïta jusqu'aux confluants de l'Ellé, de l'Aven et de l'Isole. Oyé! Oyé! Le FC Quimperlé est au 8ème tour de la coupe de France. Allez! Allez les Tangos! Prêt tous ensemble pour une 8ème danse de joie! Christophe Marchand |
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Le FC Quimperlé a été grand du début jusqu'à la fin pour se hisser au sommet de Mané-Braz avec le drapeau de la victoire, imbibé de l'écriture, 8ème tour de la coupe de France. |
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Le Back Four du FC Quimperlé
Football. Coupe de France. US Montagnarde (DH) - FC Quimperlé (DSE), samedi 18h30 |
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Vendredi 15 novembre. " "De Stettin à la Baltique jusqu'à Trieste dans l'Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent", affirmait le premier ministre Britannique, Winston Churchill, en 1946, soit 15 ans avant la construction du mur de Berlin. Pour reprendre cet imaginaire collectif, cette phrase historique pourrait être reprise en " De Ploërmel à Lannion, jusqu'à Concarneau dans l'Atlantique, un rideau de fer est descendu à travers le back four du FC Quimperlé". Deux buts concédés en championnat et coupe en 11 matchs officiels, le FC Quimperlé apparaît, en 2013/2014, telle une muraille fortifiée pour ses assaillants. En ce début de saison, le hérisson Quimperlois affûte ses pics armés pour repousser tous les assauts adverses. Ce back four du FC Quimperlé avec les Bruno De Quelen, Franck Thomas, Maxime Sebilleau, William Le Goff, Yann Le Borgne, Jonathan M'Vuemba, Jean-Pierre Le Callet se rapproche étrangement de celui fameux du FC Arsenal des années 90 avec les David Seaman, Lee Dixon, Martin Keown, Stuart Bould, Tony Adams, et Nigel Winterburn. Dans sa complémentarité, dans son intelligence de jeu et dans sa réciprocité tactique. A ses débuts, le Back Four d'Arsenal était représentatif d'une équipe terriblement efficace mais ennuyante à mourir, sous l'ère George Graham (1986-1995). Les "Boring Arsenal" fleurissaient de partout dans le royaume pour cingler cette équipe qui n'avait jamais été autant à son apogée que quand Ian Wright ou Alan Smith avaient scoré. 1-0, fermer boutique, see you next game, guys! L'arrivée d'Arsène (Who?) Wenger a changé la façon de jouer de son Back Four en faisant une pleine confiance à ses grognards de la première ligne, qui ont ainsi affiné leur style de jeu en associant une maîtrise technique à leur science tactique et physique, avec l'Alsacien. Nouvellement arrivé de Nagoya Grampus au Japon en 1996, il a gagné en quelques mois son pari de transformer cette équipe fait de raillerie pour les supporters adverses en un joyau de la couronne de la perfide Albion. Comment expliquer cette métamorphose tactique? Peut-être par le simple fait qu'il est arrivé à gagner de suite, l'estime et la confiance du leader et capitaine emblématique, Tony Adams. C'est lui qui a dû convaincre en interne les réticents membres de cette ligne d'élite à se convertir aux prêches du tacticien Français? Yann Le Borgne/Maxime Sébilleau: paire indéboulonnable dans l'axe. Yann Le Borgne est-il le Tony Adams du FC Quimperlé? Non, bien-sûr, même si dans l'état d'esprit irréprochable sur le terrain et dans son attitude perfectionniste sur et en dehors, il s'en rapproche. Par contre, comme Arsène Wenger le faisait avec Tony Adams, Eric Gaillard, le coach du FC Quimperlé, a trouvé son relais sur le terrain avec le capitaine du FC Quimperlé. " Comme je venais d'arriver au club, j'avais besoin d'un relais naturel sur le terrain. J'ai confié le rôle de capitaine à Yann car il m'apparaissait mature pour cette fonction. Je me permets d'échanger plus volontiers avec lui car il en a le recul nécessaire. Par exemple, face à Ploërmel, nous avons eu une discussion en interne, à la mi-temps. Je voulais que nous défendions en mixte zone/individuelle, lui sentait mieux sur le terrain une défense individuelle. Je lui ai fait confiance. C'est un joueur techniquement sûr, qui a besoin de jouer pour garder le rythme. Il doit être bien physiquement pour bien jouer". Etre un leader technique, Yann Le Borgne dans la peau de Tony Adams, qui s'était affirmé dans ce rôle avec Arsène Wenger, laissant à Stuart Bould ou Martin Keown, la place de chien de garde sur l'attaquant adverse. Ce rôle au FC Quimperlé est récemment tenu avec un succès foudroyant par l'étonnant, Maxime Sébilleau, 23 ans, au FC Quimperlé. Meilleur homme du match au 6ème tour, face à Ploërmel, il a été replacé à un poste fait pour lui. " Il a commencé la saison comme latéral droit. C'est un guerrier, qui ne lâche rien. Il a joué blessé face à Trégunc mais personne ne l'a remarqué. Il tient le rôle de stoppeur. Il ne maîtrise pas encore complètement cette place mais il dégage une telle puissance et fougue qu'il a sans doute trouvé son poste. Il est très bon de la tête, et s'entend super bien avec Yann Le Borgne. Il possède une force de caractère indéniable et est un moteur par son comportement pour l'équipe". Franck Thomas/Jean-Pierre Le Callet: les "mangeurs" de couloirs Arrivé à l'intersaison, Jean-Pierre Le Callet sera suspendu à La Montagne, suite à son exclusion en championnat face à Trégunc. Latéral gauche, il avale les kilomètres, en véritable marathonien des couloirs. Les pas du patineur-"cramponnier" affûtés quand il s'agit de dédoubler sur son côté avec son compère, Fabien Jaouanne. " Face à Trégunc, notre côté gauche les a fait terriblement souffrir. Ces deux-là ont fait un super match. Ils ne se connaissaient pourtant pas avant cette saison, mais une complicité dans le jeu est né de suite entre ses deux joueurs. Jean-Pierre, c'est le papa de l'équipe. A 34 ans, il est celui qui dispose du meilleur foncier. Il a cette capacité incroyable de multiplier les aller-retours à son poste. Hyper-sérieux, généreux et concentré, il est un élément fort du groupe". A son opposé, le jeu penche sur le jeune, Franck Thomas, le latéral droit, qui est aussi un buffle dans la condition physique et un vrai défenseur dans l'âme. " Il a été blessé en préparation physique. Il est polyvalent dans l'axe ou sur un côté. Les profils se complètent et se rapprochent dans l'intelligence. C'est un joueur qui sera tout le temps dans la réflexion. Il est sans arrêt en recherche d'une progression et de conseils. Pour un entraîneur, c'est de l'or d'avoir un tel joueur. Il est impressionnant dans son volume de jeu, et tactiquement, il est au point. Le jour où il améliora sa technique, il ira plus haut". Son compère, William Le Goff, le benjamin de l'équipe, à 20 ans, est à l'image de ce back four. L'intelligence est une donnée fondamentale du peu de buts encaissés par le FC Quimperlé. " Un joueur respectueux, intelligent. Je l'ai eu en moins 15 ans au FC Lorient. Il est hyper-demandeur. En études d"ingénieur à Nantes, il est un des rares qui ne s'entraînent pas la semaine. On peut lui faire confiance car il est autonome et se prend en charge pour se fondre dans un collectif de jeu". Bruno De Quelen en dernier rempart Frère d'Arnold M'Vuemba, le footballeur professionnel de l'Olympique Lyonnais (Ligue 1), Jonathan M'Vuemba n'a pas connu la même réussite perturbé par un corps, qui ne lui laisse guère de repos. En série C Italienne ou à La Montagnarde en CFA 2, ce joueur de couloir dispose de grosses qualités techniques et tactiques pour faire la différence. Si le physique tient, alors la courbe de performances est alors ascensionnelle. " Il revient tout juste d'une pubalgie. Son potentiel est indéniable car il est facile avec le ballon. Il faut qu'il trouve son bon positionnement tactique dans un rôle sur le couloir gauche". Dernier rempart de cette ligne de quatre défenseurs à plat, le David Seaman Quimperlois, Bruno De Quelen, grand échalas d'1,96 cm, présente une marge de progression intéressante à ce niveau. " Bruno en impose avec sa taille mais il n'en joue pas trop. Sur les sorties aériennes, il reste perfectible. Sur sa ligne, il est mieux dans sa réactivité sur des ballons cadrés. Il doit encore plus parler dans le jeu pour rassurer ses coéquipiers. Je crois beaucoup en lui car quand il aura trouvé la confiance et la stabilité, il sera encore bien meilleur. Il lui en faut peu pour passer un pallier. Il est celui qui dispose d'une vraie marge de progression". La défense en priorité n°12 pour Eric Gaillard Le nouveau maître à penser du FC Quimperlé , Eric Gaillard complète cette analyse individuelle par une vue collective, qui englobe ses principes de jeu et érige son crédo immuable que la défense est sa priorité n°1. Plus qu'Arsène Wenger, sa marque de fabrique reste indirectement liée à celle de Christian Gourcuff, qui lui-même s'est largement inspiré du grand Milan AC d'Arrigo Sacchi, à savoir défendre en avançant, et un pressing serré individuel sur le porteur de balle. " Nous défendons à 11. Le premier défenseur est l'attaquant de pointe. Je veux que nous défendons en avançant. Aller chercher l'erreur adverse et non l'attendre. Si on recule dans la projection balle au pied d'un joueur adverse, nous sommes en danger. La défense est le secteur le plus dur à travailler car il est celui qui demande le plus d'apprentissage et répétition. Sur les deux dernières semaines, nous avons beaucoup travaillé ce secteur, ça donne des séquences hâchées qui ne sont pas particulièrement appréciées de prime abord, par les joueurs. C'est pour ça que le consentement individuel de chacun pour un bien collectif est primordial dans notre jeu". Le principe de la tenaille Lorientaise est appliquée au FC Quimperlé: un joueur qui presse et trois autres en anticipation chargés de couper les lignes de passes. Cette tactique avait fait le succès du Milan AC des années 80, qui assommait tous ses adversaires, tel un boa qui enroulait de doutes le porteur de la balle pour étouffer l'action sur le prochain temps de jeu. Le pressing constant sur 90 minutes avec une récupération de balles dans une zone avancée du terrain, était le cocktail explosif d'une formation Milanaise, redoutable dans cet art. A un moindre niveau, le FC Quimperlé, par cette culture d'intelligence tactique des joueurs, repose son jeu sur cet acquis, espérant tirer parti d'une efficacité offensive en championnat et en coupe de France à Mané-Braz. Non favoris sur le papier, face à une équipe Montagnarde, spécialiste de cette compétition, 2ème en DH et reléguée de CFA 2, les Tangos veulent faire tourner la tête aux Morbihannais pour s'enivrer d'un parfum de 8ème tour, au coup de sifflet final de l'arbitre. Christophe Marchand |
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Le FC Quimperlé joue une qualification pour le 8ème tour de la coupe de France, ce samedi soir, à 18h30, à Inzinzac-Lochrist, au stade de Mané-Bras. |
T Guillaumot. L'Extra-Timrestre du FC Quimperlé
Football. 6ème tour de la coupe de France. FC Quimperlé (DSE) - Ploërmel (DSE), samedi 17h30 | |
Mardi 22 octobre. Se rebeller face à une injustice perçue est un acte fondateur à une toute nouvelle personnalité. Cantonné à un rôle obscur en D3, avec l'équipe D de Vannes Ménimur, Timothée Guillaumot a été confronté à son miroir de vérité en jouant bizarrement face à son ancien club, le Gazélec Vannes, en 2008/2009, à 19 ans. La force de caractère, enfouie dans un amas de gentillesse et de complaisance, a agi comme un magma à la surface d'une croisée de chemin. En quatre ans, le parcours est stupéfiant. De la D3 à une place de meilleur buteur en DSE, récit d'un joueur, pour qui le football est un besoin primaire au même titre que manger, dormir, ou se loger. Dois-je oser avouer qu'en 10 ans de ce métier, je n'avais jamais rencontré un tel phénomène, obnubilé par la rage de toucher ses limites et l'abnégation dans le travail, avec Timothée Guillaumot? Il nous arrive parfois de rencontrer des sportifs, qui sortent du cadre rationnel d'une fonction pour émettre une réflexion plus que poussée sur leur sport. Presque toujours, ces personnes comme Philippe Huon, au Tennis Club Quimperlé, Mikaël Caoudal à l'AS Plobannalec-Lesconil ou Thomas Le Gall, au HBC Cap Sizun au handball, sont entraîneurs, animés par un désir de connaissance absolue de leur sport, dans de multiples domaines (jeu, tactique, psychologie...). Arriver à déceler ce même trait de caractère jusqu'au boutiste chez un jeune joueur relève d'une particularité peu banale. Brosser le portrait d'un tel boulimique de football est un art délicat car on aurait presque trop peur d'oublier la substantifique moëlle de la passion. Avant de mettre en exergue l'homme, peut-être semble-il juste d'associer plusieurs noms, comme Jean, son grand-père, qui à 76 ans, fait toujours sa sortie quotidienne de 40 km en vélo, son père, Thierry, son frère jumeau, Quentin, néo-joueur du FC Quimperlé, ou ses trois soeurs, sa petite-amie et sa mère (" je suis très famille"), Suat Oraksi, son coach en équipe D à Ménimur, Christian Gueguan son coach en A à Ménimur ou André Julloux, le secrétaire du FC Quimperlé, une liste exhaustive, qui a contribué à sa réussite sportive et son épanouissement dans la vie. " Le football est aussi important que ma santé ou ma famille. C'est parce que je suis bon au football que j'ai aujourd'hui un métier en tant qu'éducateur au FC Quimperlé. Mon père m'a toujours inculqué ses valeurs. Ce sport m'a épanoui dans la vie, m'a donné confiance en moi, et me rend important aux yeux des gamins que j'encadre sur les séances. Quelque chose se passe dans notre groupe en première. Les gars sont au top et nous avons cette mentalité de guerriers, indispensable pour un parcours en coupe, par exemple". Le travail est une valeur sûre de réussite dans la vie. Dans n'importe quel métier, n'importe quelle passion, la clé de la performance réside en une foi indélébile dans cette valeur, qui garantit, sans omettre une volonté quotidienne de progression, un développement certain. Timothée Guillaumot est armé d'une telle volonté de réussir à un haut niveau qu'il n'en oublie jamais de se réfugier vers ces certitudes avec des séances supplémentaires. " Quand j'ai rencontré les dirigeants de Quimperlé, j'ai mis une chose essentielle en avant: mon côté bosseur à l'extrême. Je n'ai jamais raté un entraînement de la préparation. Je faisais l'aller-retour de Vannes quatre à cinq fois par semaine. Sur chaque séance d'entraînement, j'arrive 1h à 1h30, avant pour répéter des exercices devant le but, ou des coups-francs à 40 mètres avec les gardiens des U15. Je ne bois pas, je ne fume pas, et je ne suis jamais sorti, la veille d'un match, même amical. Le travail, l'hygiène de vie, j'y pense beaucoup. Je veux arriver au plus haut niveau. Je ne fixe pas de limites personnelles. L'erreur serait justement de s'en fixer". Andreï Chevchenko, Lebron James, ses deux idoles dans le sport Souvent, les références sportives sont un excellent moyen pour cerner une personnalité car avec cette question, les indices sur les traits de caractère sont comme une boîte de pandhore, qui s'ouvre soudainement. Le Quimperlois émet deux idoles dans le sport: Lebron James, champion de NBA en titre avec les Heats de Miami et Andreï Chevchenko, le grand "Capocanoniere" du Dynamo Kiev et du Milan AC. " J'ai une grande passion pour le basket NBA. Chez Lebron James, sa force vient d'un mental extraordinaire. Avoir l'honnêteté de parler en public de sa défaillance lors d'un dernier quart-temps de la finale NBA en 2009, et quatre ans après contre les Spurs, prendre le match en main dans ce fameux dernier quart-temps du dernier match de la finale, c'est juste énorme. Je me sers de ces références pour avoir ce même mental. Comme Andreï Chevchenko, j'adorais le joueur par son sens du but et ses déplacements. Il a été très fort de quitter le Dynamo Kiev et s'adapter de suite au jeu du Milan AC. Dès sa première année en Italie, il finit meilleur buteur de la Série A. C'est super fort! Je dois avouer que je me le suis mis en tête, à mon niveau de faire pareil en DSE avec le FC Quimperlé. J'arrive, personne ne me connaît et je veux finir meilleur buteur du groupe". Avec 10 buts marqués en huit matchs de compétition officielle, il converge forcément le regard de ses adversaires. Cible privilégiée d'observation étroite par les défenseurs centraux, il en joue pour rehausser sa motivation de marquer à chaque match. " C'est un vrai défi personnel. Je sens que mes partenaires, mon coach, Eric Gaillard (" Super feeling dès le premier contact"), attendent quelque chose. Je leur suis redevable sur le terrain. Je me dois de faire la différence à chaque match. J'aime être attendu, que les adversaires me craignent, qu'on me redoute. Là tout me réussit, je marque. J'ai besoin de cette reconnaissance affective de mon coach, de mes partenaires, pour que je puisse donner le meilleur sur le terrain. Quand je connaîtrais une phase de non-réussite, je travaillerais encore plus pour que ça revienne. J'admire également quelqu'un comme Mathieu Valbuena, par son parcours. Même quand il n'était pas titulaire à l'OM sous Didier Deschamps, il a toujours prouvé par son travail qu'il était indispensable à cette équipe". Pour sa première année, dans le Sud-Finistère, il est impressionné par la ferveur représentée par ce sport, supérieure au Morbihan, selon lui. " J'ai grandi sur l'île de la Réunion, avant de revenir en Bretagne, à l'adolescence. Le Bretagne, c'est la terre de foot par excellence. Le Finistère-Sud me fait penser à l'Angleterre, c'est une vraie terre de football. Le Morbihan, il y'a plus de haut niveau mais on ne sent pas une telle ferveur dans les clubs. Ici, même les plus jeunes, sont supporters du club, et on en voit régulièrement qui viennent avec le maillot du club aux séances. Ils seront tous là pour nous soutenir face à Ploërmel, en coupe de France, samedi. C'est marrant parce qu'au début de la saison, Eric Gaillard, notre coach, nous répétait toujours son pré-sentiment qu'on allait faire un bon parcours en coupe de France parce qu'on possédait cette âme de guerriers. A l'entraînement, quand tu es face à Yann Le Borgne, ou Maxime Sebilleau, qui sont des exemples dans ce domaine, tu apprends forcément beaucoup". Se remettant sans cesse en question, investi dans une dévotion à la progression, Timothée Guillaumot sera à la pointe de l'attaque des Tangos, ce samedi après-midi, à 17h30, face à Ploërmel, totalement imbibé dans ses pensées de faire trembler les filets (" j'ai un rituel avant un match. Le matin, je visionne systématiquement 50 minutes de vidéos sur youtube des meilleurs buteurs de l'histoire du football pour puiser la motivation pour marquer"). Toujours et encore le but, quête immuable d'une besogne dominicale, véritable messe en orfèvre de précision d'un geste à effectuer sans relâche. Christophe Marchand |
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A 23 ans, Timothée Guillaumot est l'avant-centre du FC Quimperlé. Auteur d'un début de saison tonitruant avec 10 buts en huit matchs, il représente un danger permanent pour ses adversaires au marquage. |
Et ils sont là les Quimperlois
Football. 5ème tour de la coupe de France. Rostrenen (DRH) - FC Quimperlé (DSE) 1-4
Mardi 15 octobre. Avec un car rempli, et une quinzaine de voitures particulières, les supporters du FC Quimperlé s'étaient mobilisés en masse pour encourager les Tangos dans leur quête de 6ème tour de coupe de France, face à FC Rostrenen (DHR), tombeur de Paimpol (DH) au tour précédent. Ballotés en début de match, les Quimperlois ont su laisser passer l'orage pour mieux planter leurs foudres en seconde période. Un doublé de Timothée Guillaumot, et une réalisation des deux Fabien, Jaouanne et Marceul, envoient les Tangos au 6ème tour de la "vieille dame". LE CRI DE LA VICTOIRE EN VIDEO PAR MARINE CORNEC.
Le FC Quimperlé poursuivra l’aventure
Football. 3ème tour de la coupe de France. Hermine Concarnoise (D1) - FC Quimperlé (DSE) : 1-5 | |
Lundi 16 septembre. Le petit poucet avait parfaitement commencé avec un but de son homme en forme du moment, Steven Dolou. Mais la tortue Quimperloise ne s'est pas affolée et a refait son retard. Avant de prendre l'ascendant à l'heure de jeu. L’Hermine a résisté une heure puis s’est écroulée en fin de match. Selon le mot de Gérard Le Nir, cheville ouvrière de l’Hermine Concarnoise : « Nous n’avons pas été gâtés par le tirage. » En effet 4 niveaux séparent l’Hermine (D1) et le FC Quimperlé (DSE). De plus, en ouverture du championnat, le FCQ a battu la Stella (2-0) et s’installe dans le haut du tableau, tandis que l’Hermine, battue par Elliant (1-2), prend un mauvais départ. Il n’empêche que les Concarnois entament ce match de coupe sans complexes et s’offrent même l’ouverture du score. Dolou, bien servi par Le Guevel, élimine un défenseur et fusille De Quelen (1-0, 7'). La réaction Quimperloise ne se fait pas attendre, elle vient de Jaouanne qui trompe Campion de près. (1-1, 8'). Soucieux de se mettre à l’abri les visiteurs affichent leur maîtrise technique, mais ils échouent sur le gardien local Campion qui détourne en corner une frappe de Marceul (27'), et remporte son duel face à Jaouanne (35'). Un doublé coup sur coup Côté concarnois, le duo d’attaque Dolou - Magassa se crée quelques occasions, mais la maladresse prime dans le dernier geste. À l’approche de la mi-temps, le tableau d’affichage bouge encore grâce au défenseur quimperlois Sébilleau, qui trompe Campion de la tête à réception d’un corner de Jaouanne. (1-2, 38'). A la reprise, Quimperlé s’installe dans le camp concarnois, mais la marque n’évolue pas car Campion veille : par exemple sur ce coup franc à 20 mètres frappé par Le Gall qu’il repousse des deux poings (53'). L’Hermine résiste encore, mais la fatigue se fait sentir et les visiteurs renforcent leur milieu qui alimente sans relâche le secteur offensif. Guillaumot réalise alors un bien beau doublé : d’abord d’une frappe ajustée de 20 mètres (70'), puis d’un lob astucieux (71'), avant que Sow, à peine entré en jeu, ne corse l’addition (1-5, 77'). L’Hermine sort la tête haute et le FCQ ira au 5e tour. Hermine Concarnoise - FC Quimperlé : 1-5 (1-2) Arbitre : M. Jean-Paul Le Goff (Quimper). Spectateurs : 200. BUTS. H. Concarnoise : Dolou (7'). FC Quimperlé : Jaouanne (8'), Sébilleau (38'), Guillaumot (70' et 71'), Sow (77'). Romuald Le Galliotte (Hermine) : « Je suis un peu déçu car nous espérions mieux malgré les 4 niveaux d’écart et hélas en fin de match nous avons regardé jouer l’adversaire. » Éric Gaillard (FC Quimperlé) : « Je suis satisfait du score et donc bien sûr de la qualification, mais par contre au niveau du jeu nous sommes capables de faire bien mieux » Guy-René Leclercq |
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Le capitaine, Yann Le Borgne et les Quimperlois seront bien de l'aventure du 4ème tour de la coupe de France. |
L'EQUIPE TYPE
Les Tangos mèneront-ils le bal?
Football. DSR. FC Quimperlé A. | |
Mercredi 11 septembre. Relégué en DSE, après une saison contrastée en DH, le FC Quimperlé est reparti sur un nouveau cycle, suite au départ de son coach emblématique, Magueye Sow. L'arrivée au poste d'entraîneur d'Eric Gaillard (Larmor-Plage, FC Lorient) marque un virage dans la vie du club. Encore une fois, le recrutement s'est tourné vers le Morbihan avec les frères Guillaumot de Theix, Quentin et Timothée, et l'excellent milieu de terrain, Zora Adjoev de Ploermël. Remanié dans ces lignes, le FC Quimperlé est annoncé comme un des poids lourds de ce championnat de DSE. Avec une victoire acquise en ouverture avec autorité sur la Stella Maris de Douarnenez (2-0), le FC Quimperlé a placé d'entrée ses billes pour signifier sa volonté de rester maître à Jean Charter. Depuis quelques années, ce club, présidé par Gwénaël Pothier, ne cesse d'évoluer positivement. Intelligent dans sa structure, rigide dans ses bases, le FC Quimperlé bâtit son leadership sur un rayon situé entre Lorient et Concarneau. La marque déposé dans le jeu est également une des plus agréables du département du Sud-Finistère, avec un pressing agressif et collectif sur le porteur de balle. Et un circuit préférentiel fait de passes courtes (" la balle court plus vite que le joueur"), en première intention, qui est embelli par la qualité de joueurs comme Zora Adjoev ou Johan Briand. Un recrutement ciblé et qualitatif A l'intersaison, le FC Quimperlé n'a pas fait de bruit mais il a ciblé juste. En convaincant Timothée Guillaumot, 19 ans, en études de commerce à l'IUT Quimper, de signer chez les Tangos, les dirigeants ont sans doute réussi l'un des plus beaux coups de ce mercato sportif dans le Sud-Finistère. Tout comme le talentueux Zora Adjoev, qui peut valoir la métaphore de Roland Courbis de "machine à laver du milieu de terrain", tant il a cette capacité rare de rendre un ballon propre et exploitable en situation offensive, sur chaque prise d'initiative. Ou encore le gardien Bruno De Quelen, qui sait faire le geste juste et sûr. Profondément remodelé dans toutes ces lignes, le temps de rodage pourrait être réduit à son minimum tant la machine Quimperloise vrombit déjà de belles promesses. Candidats aux premières places, les Quimperlois seront assurément une équipe à suivre en championnat et en coupe de France. Ils ont la possibilité de réussir une grande saison par la qualité de son effectif et de son jeu. Et de repartir sur un nouveau cycle club, qui doit les ramener à moyen terme, au plus niveau régional. |
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Toujours séduisant dans son volume de jeu développé, le FC Quimperlé est annoncé comme un poids lourd de ce championnat de DSE |
L'oeil de l'entraîneur : Eric Gaillard
" L'équipe est nouvelle. Nous avons perdu notre gardien, notre défense et attaque. Il y'aura un temps d'adaptation nécessaire pour se connaître et se comprendre dans le jeu. Je suis un entraîneur, qui demande beaucoup à ces joueurs. Pour exprimer notre jeu, nous devons être bien physiquement. Nous ne pouvons pas bafouer cette règle. Tous les joueurs sont liés par cette donnée, car nous fonctionnons beaucoup en bloc équipe. Quand nous déclenchons le pressing, nous le faisons ensemble. Le groupe est vraiment intéressant dans sa mentalité et la qualité de footballeur de chacun. On ne s'engage sur rien. L'état d'esprit est super. Le club descend. Les anciens insufflent un esprit de revanche aux nouveaux. Nous avons des petits gabarits. Nous ne pouvons lutter physiquement face à des équipes comme l'US Trégunc. Il nous faut trouver d'autres solutions pour être compétitifs. Et ça passe nécessairement par le jeu". |
Effectifs |
Gardien: Bruno De Quelen Défenseurs: William Le Goff (2), Maxime Sebilleau (4), Yann Le Borgne (5), Franck Thomas (3), Florent Salaun, Julien Perron Milieu: Zora Adjoev (6), Johan Briand (8),, Fabien Marceul (9) Alan Le Borgne (7), Fabien Jaouane (11), Fabien Jannez, Johan M'Vuemba Attaquant: Timothée Guillaumot, Quentin Guillaumot |
L'EQUIPE TYPE
Le maintien passe par une efficacité offensive
Football. DSR. FC Quimperlé B. | |
Samedi 24 août. Est-ce que le match amical de solidarité face à Trégunc B n'est pas été la résonnance d'une carence de fonds, depuis plusieurs saisons pour le FC Quimperlé B? A savoir marquer des buts lors de ses temps forts. En seconde mi-temps, les Tangos ont copieusement dominé la réserve de Trégunc (D1) mais cette domination a été totalement vaine et stérile (0-0). Retrouver une efficacité offensive est la condition du maintien. La réserve de Quimperlé ne trouvera son salut par le jeu. Et sur ce point, la qualité développée est suffisamment intéressante pour se procurer ces précieuses munitions devant le but. A l'image de son équipe première, la réserve du FC Quimperlé a bien grandi en cinq ans, passant de la D1 à la DSR. Même si le groupe varie beaucoup d'un week-end sur l'autre avec les blessures, les suspensions, et les joueurs qui font la navette entre la première et la réserve, le club propose un challenge intéressant à ses joueurs, presque certains dans un groupe de 40 de jouer au minimum en DSR. Avec l'arrivée de Pontivy B, Ploemeur, Vannes C, Larmor-Plage, le niveau sera encore plus dense que l'an passé. C'est dire la tâche qui attend une équipe maintenue sur la dernière journée au bénéfice du point de suspension retiré au Quimper Kerfeunteun FC B. Avec Dominique Cloarec, à la tête de l'équipe B, à la place de Stéphane Guyonvarc'h, coach désormais de la C, la réserve du FC Quimperlé n'aura comme seule ambition que de se maintenir en DSR. Ca serait déjà vécu comme une performance globale. |
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L'oeil du capitaine Jérémy Sellin, milieu défensif
" Il faut qu'on récupère du monde devant. Ca sera encore plus dur cette année, d'aller chercher le maintien. La réserve de la GSI Pontivy B et le CEP Lorient ont bien recruté. Larmor-Plage devrait être là aussi. La poule est difficile. Nous devons prendre le bon wagon, de suite. L'an passé, nous avons perdu trop de matchs bêtement, faute de marquer des buts. Nous espérons conserver une même ossature de cinq à six joueurs pour assurer une continuité dans notre jeu". |
L'oeil du meneur de jeu Pierre-Axel Le Dain:
" Avec Jérémy, nous avons démarré l'aventure en D1. Nous savons que nous ne pouvons pas rivaliser dans le domaine physique avec presque toutes les équipes. Nous sommes des petits gabarits et nous devons miser sur d'autres atouts comme la vivacité, la disponibilité au porteur de balle. On s'est fait peur sur les deux dernières saisons, en assurant notre maintien, sur la dernière journée. Nous souhaitons l'acquérir le plus tôt possible car nous ne pouvons pas espérer beaucoup mieux, au vu des équipes qui composent notre poule". |
Quimper sur sa lancée?
Ce promu qui vous veut du bien
Super Gérald passe à l'action
Football. DSR. Plouhinec - FC Quimperlé B. Le fait insolite du week-end |
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Expulsé pour une sortie jugée incorrecte par l'arbitre, Loïc Le Corre, le portier des Canaris a regagné les vestiaires plus vite que ses partenaires à la 15ème. Sans solution de remplacement à ce poste, Gérald Ansquer, défenseur latéral de formation, a alors endossé les gants pour écoeurer littéralement les avants-centres visiteurs du FC Quimperlé B (0-0). Entretien avec la nouvelle muraille de l'AS Plouhinec. Gérald Ansquer plus fort que Luis Fernandez! Ce dernier avait supplée Joël Bats blessé, dans les buts du Paris SG à Metz, en 1986. Pour son premier arrêt, il avait réussi à sortir magistralement un pénalty mais s'était incliné deux fois par la suite. A Robert Normant, Gérald Ansquer, 27 ans, a tout stoppé sur sa route. Porté par un public tout acquis à sa cause, il est parvenu à retarder l'échéance jusqu'au coup de sifflet final pour une formation de Plouhinec qui a évolué à dix pendant 75 minutes. " J'avais déjà joué une saison dans les buts en benjamins. Et en senior, j'avais fait la seconde mi-temps de notre dernier match de la saison face à Larmor-Plage quand je jouais avec le FC Penn Ar Bed. Le match était sans enjeu car nous étions assurés de la montée en DRH. Je ne me suis pas posé de questions. J'ai moi-même proposé à Loïc Druon, notre entraîneur de prendre les gants. A l'entraînement, j'aime bien aller dans les buts pour m'amuser ". " Etre gardien, une fatigue nerveuse permanente" Quatre arrêts de classe dont un à la façon d'un gardien de handball pour sortir les assauts visiteurs, Gérald Ansquer a préservé le match nul de son équipe. " Je n'ai aucun mérite car mes coéquipiers ont fait un gros travail pour que je n'en ai le moins possible à effectuer. Mon premier ballon était important sur une sortie aérienne. Je l'ai bien négocié. Les encouragements du public faisaient du bien. Dès que je réussissais une prise de balle, je les entendais. A part deux ou trois dégagements approximatifs, j'ai bien assuré. La fatigue d'un gardien est différente qu'un joueur de champ. Elle est plus nerveuse que physique car un gardien doit être concentré tout le temps. Ca gamberge un maximum dans la tête. Nous devions obtenir quelque chose de ce match. Il n'était pas question de perdre sur notre terrain. Le match nul est mérité et nous avons la balle pour être devant au score en seconde mi-temps". En l'absence de Loïc Le Corre pour le prochain match, une prolongation du bail est-elle possible pour le latéral gauche des Canaris? " Non, je serais de retour dans le champ, pour le prochain match. Je pense que Loïc ne prendra qu'un match de suspension. L'intérim s'arrête là. Nous avons un bon deuxième gardien au club avec Julien Kerisit, qui a des arrêts un peu plus académiques que les miens (rires)". En rendant une copie blanche, Gérald Ansquer a permis aux Plouhinécois de rester au-dessus de la ligne de flottaison en championnat. Toujours aussi solide défensivement, il ne manque plus qu'à trouver une meilleure efficacité en attaque pour naviguer sereinement dans cette poule de DSR. |
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Gérald Ansquer a endossé le costume du super héros pour repousser tous les tirs du FC Quimperlé dans ses buts, à Robert Normant. Crédit photo: Gaétan Gonidec. |
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