US PORTUGAISE
| Steven Ribeiro (Quimper Kerfeunteun FC, D2), tête de gondole du mercato | |
| Vendredi 31 mai. L'US Portugaise (D2) affirme ses ambitions pour l'an prochain. L'équipe jouera très certainement le haut de tableau dans sa poule. L'arrivée en tant qu'entraîneur de Laurent Le Guigo avait été confirmée, avec les signatures de Kevin Touchard et Benjamin Larue (Quimper Penhars, D1). Celle du milieu de terrain défensif, Steven Ribeiro (Quimper Kerfeunteun FC) est le gros coup de l'intersaison, même si le joueur ne fera probablement que la partie aller du championnat. Son frère, Mickaël, quitte également le Quimper Italia Calcio (D1) pour s'engager avec les Lusitaniens. | |
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| Steven Ribeiro (Quimper Kerfeunteun FC) rejoint l'US Portugaise en 013/2014. Crédit photo: Denis Coroller |
Le FC Pleuven, lauréat du premier tournoi de sixte
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Football. Tournoi de sixte de l'US Porutgaise. |
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Au stade de Prat Ar Rouz, l'US Portugais organisait ce dimanche son premier tournoi de sixte. " On est très content de notre tournoi, l'ambiance était parfaite, les équipes toutes respectueuses ... Le tournoi des Portugais en 2014 aura bien lieu !", explique Claudio Ribeiro de Abreu, joueur de l'US Portugaise (D2). On retiendra pour la petite histoire que le FC Pleuven aura inscrit son nom sur les premières lignes du trophée en battant le FC Quimper Penhars 1-0 en finale. Le classement final est: 1er FC Pleuven 2ème FC Penhars 3ème FC Turcs 4ème Clohars B 5ème FC Pleuven B 6ème USP B 7ème USP A 8ème Clohars A 9eme L'équipe Mixte Meilleure Defense: FC Pleuven Meilleur Buteur: Thomas Girard (FC Pleuven) Fair Play: L'equipe Mixte |
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| Le FC Pleuven remporte ce premier tournoi de sixte de l'US Portugaise. |
Une selação en famille
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Football. US Portugaise (D2) |
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Fondée en 1975, l'US Portugaise était à l'origine une équipe corpo, composée en grande partie, des travailleurs de l'entreprise Ducassou. En 1978, il s'engage pour la première fois dans un championnat senior. L'aventure n'a cessé depuis avec des temps forts, comme cette victoire 3-0 face à Pleyben en coupe du conseil général en 2000, devant 1.000 spectateurs à Lestonan. Redescendu en D2 en 2010/2011, le club veut retrouver la D1 à court et moyen terme. La 3ème génération avec les Silvino et Claudio De Abreu reprend le flambeau de leurs aînés au stade Prat Ar Rouz. Expliquer l'aventure de l'US Porutgaise, c'est d'abord se plonger dans des histoires de famille. Celle du club est étroitement lié avec la famille Da Motta et De Abreu. On y retrouve Arminho, Silvino, Claudio, Olivia, Sarah, Anita, Romuald, Laurent, Antonio. Presque assez pour faire une équipe, en nombre suffisant pour former le bureau directeur de l'association. Après, ce club est surtout transpercé d'une passion et d'un amour pour le football. Le dimanche, au stade Prat Ar Rouz, l'endroit rappelle les saveurs de Portugal: le "churrasco", barbecue traditionnel avec les merguez grillées même en hiver, la bière Portugaise, la Super Bock, les familles de supporters comme les Oliveira de Rosporden, présent à une dizaine sur tous les matchs extérieurs comme domicile. " C'est notre sortie du dimanche. C'est là où on se retrouve pour parler de notre semaine. Beaucoup de femmes viennent pour suivre leurs maris ou compagnons. Elles n'aiment pas le football mais elles apprécient l'ambiance. Année par année, on voit les familles grandir. Moi, j'adore le football. Je ne peux m'empêcher de vivre le match passionnément. Comme beaucoup de nos compatriotes, on est parfois pris dans l'excès de notre passion.", souligne la vice-présidente, Olivia De Abreu. " Nous avons nos traditions. On se fournit directement avec des produits Portugais sur Paris. Même nos adversaires, maintenant nous réclament la Super Bock, à la fin des matchs. Si on leur propose d'autres bières, ils n'en veulent pas (rires). Ca fait partie du charme de notre vie de club", reprend Armand De Abreu. De sacrés joueurs de football Des différents, il peut en avoir sur le terrain. Coaché par Carlos Alvès, l'ancien entraîneur des Antillais, l'US Portugais est bien calé en milieu de tableau dans son groupe de D2, poule F. " L'objectif est de faire monter la A et la B, dans les années à venir. Nous sommes la 3ème génération de joueurs. Jouer avec ses frères et cousin est un avantage car on se connaît depuis tout petit. Les Portugais sont réputés pour être des râleurs sur un terrain. On l'est mais ça reste dans un bon esprit. Le club n'aurait pas tenu plus de 30 ans sans cet esprit particulier. Tous les clubs Portugais ont disparu en Bretagne, nous sommes le dernier à Quimper. Il n'y a pas que les frères Ribeiro, De Abreu ou Da Motta, dans l'équipe, nous avons également les frères Léger: Mickaël, Yohan et Christophe. Nous sommes 46 licenciés au club, 50% des joueurs ont des origines Portugaises", indique Claudio De Abreu. Les bons joueurs Portugais sont nombreux dans le Finistère. L'espoir de les rassembler ensemble dans une même équipe serait une assurance de jouer en ligue tant la qualité de ces joueurs ne porte pas à discussion. " Avec les frères Ribeiro, Steven et Grégory, Wilfrid De Abreu, Flavio De Abreu (ancien joueur de la GSI Pontivy, CFA), Renaldo Moutinho (Plabennec, CFA), nous pourrions faire une superbe équipe. On en parle souvent entre nous même si ça reste utopique de les associer sur un terrain. Ca donnerait à coup sûr une équipe compétitrice à un très bon niveau", reprend Arminho De Abreu. A chacun son club Formés pour la plupart dans des clubs Quimpérois, les jeunes joueurs sont revenus au club pour assurer le passage de témoin. " C'est vrai que nous attendions cela quand nous passons en senior. Nous sommes passés avec Claudio par les Paotred Dispount, Saint-Evarzec, Ergué-Armel car l'US Portugaise n'a pas d'équipe en jeune. Il était normal de venir jouer sur ce maillot. On ne s'est pas posé la question, à vrai dire", précise Silvino De Abreu. L'avant-match, le match et l'après-match vécu intensément, les prolongations se jouent sur un écran de télévision avec les matchs de la Super Liga Portugaise, le dimanche. Chacun son équipe de coeur, Olivia et Silvino, supportent le FC Porto, Claudio, le Sporting et Arminho, le Benfica Lisbonne. " On se prend plus la tête en voyant un match de nos équipes préférées que le dimanche sur le terrain. Nous sommes avant tout content que des jeunes ont rejoint le club car ça assure une continuité. On aurait été déçus qu'ils fassent un autre choix, même si nous ne leur aurions pas tenu rigueur. Ce club possède une âme et une chaleur. A chaque déplacement, nous amenons nos propres supporters", conclut Olivia De Abreu. |
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| La famille De Abreu, Arminho, Silvino, Sarah, Antonio (Da Motta), debout de gauche à droite, Olivia et Claudio accroupis forme un des rouages essentiels du club de l'US Portugaise. |