Le Football Féminin

Tréogat et le RC Porzay jouent le jeu

 
Football. Journée de la femme. District 29 Sud  
Mardi 11 mars. Dans le cadre de la journée de la femme, le district Finistère-Sud avait demandé aux clubs de faire donner le coup d'envoi des matchs de ce dimanche par une féminine méritante du club (dirigeante, supportrice, bénévole, ...). Ce fut chose faite au RC Porzay lors de la rencontre qui opposait l'équipe B en D2 contre Lopérec comptant pour un match de championnat en retard. Comme aux Marcassins de Tréogat pour son match de la coupe Jean-Pierre Gonidec face à Plozévet.

Au RC Porzay, Tyfenn Glévarec, Amélie Rannou et Glwadys Le Roux filles de joueurs de l'équipe B ont donné le coup d'envoi. Ce sont des féminines méritantes car tous les dimanches par tous les temps, elles viennent supporter leurs papas au bord du terrain et se retrouvent entre copines. C'est sous un soleil radieux que les joueurs ont rechaussé les crampons après 2 mois et demi sans match.

La première mi-temps fut largement dominée par les locaux avec un superbe coup-franc frappé du milieu de terrain par Gildas Le Roux au bout de 15 minutes de jeu suite à une faute sur André Rannou. Le gardien de Lopérec ne pourra rien faire. 15 minutes plus tard, c'est au tour de Pierre-Yves Paillart d'aller tromper le gardien. Le Rcp rentre au vestiaire à la mi-temps sur le score de 2-0. La seconde mi-temps sera complètement différente avec une volonté de Lopérec de ne pas baisser les bras et un manque de physique pour les locaux.

Les visiteurs réduiront le score par deux fois et c'est sur un 2-2 que les équipes rentrent au vestiaire. 
Tréogat et le RC Porzay jouent le jeu  
LES MARCASSINS METTENT TROIS FEMMES A L'HONNEUR 
A l'occasion de la journée de la femme, les Marcassins ont mis dimanche trois femmes à l'honneur, trois mères de famille où toute la famille est impliquée avec le mari, les enfants et également les gendres.

Annie Lannou a été trésorière pendant trois saisons, est responsable des caisses lors des repas des Gaulois et toujours bénévole.
Aurélie Gouzien a été responsable des casses croûtes de nombreuses années, est bénévole pour tous les repas du club et responsable des serveurs à table lors du repas des Gaulois.

Nelly Burel a été secrétaire des Marcassins pendant une douzaine années et sept saisons secrétaire adjoint et toujours bénévole. Le club leur a offert un magnifique bouquet de fleur pour les récompenser de l'énorme travail accompli.  
De gauche à droite pour Tréogat : Rémi Plouzennec (trésorier), Raymond Le Goff (président), Annie Lannou, Ronan Quiniou (vice président) et Aurélie Gouzien. Nelly Burel est absente sur la photo.  

 

Les femmes sont à l'honneur ce week-end

 
Omnisports. Journée de la femme. District Finistère-Sud et Ujap Quimper 
Vendredi 7 mars. L'opération de faire donner le coup d'envoi par des femmes est reconduite pour la seconde année, en ce dimanche 9 mars, sur les terrains seniors. Cette initiative nationale de la fédération française a trouvé sa déclinaison dans les districts. Le Sud-Finistère se veut être un moteur pour cette journée, en encourageant un maximum de clubs à célébrer cet évènement de part un coup d'envoi donné par une personne féminine au club, dirigeantes, joueuses, bénévoles, partenaires.... L'an passé, pour la première édition, une vingtaine de clubs avait participé à cette initiative. L'Ujap Quimper célébrera aussi sa soirée face à Angers, samedi soir, à la salle Michel-Gloaguen, en offrant une rose à 400 femmes.

" Le 8 mars est la journée de la femme. Au district du Sud-Finistère, nous voulons valoriser et mettre en avant les femmes, par l'intermédiaire d'un coup d'envoi. Elles apportent énormément au dynamisme de notre district. Nous sommes d'ailleurs avec quatre femmes électives au bureau, le district, qui en compte le plus en Bretagne, dans ces instances de décision. C'est une preuve intelligente de mixité pour le bien du football. Et nous sommes très soucieux au district du développement du football féminin", précise Lanig Kervarec, chargé de la communication au district 29 Sud.

En amont de cette initiative, l'Ujap Quimper offre avec son partenaire, les fleurs de Saint-Mathieu, une rose aux 400 premières femmes, qui assisteront à la rencontre entre l'Ujap Quimper et Angers BC, ce samedi soir.  
Le RC Porzay avait fait honneur à cette initiative, l'an passé, en faisant donner le coup d'envoi de son match par la petite Gwladys.  

 

Jean-Marc Fily. Un sacerdoce passionnel

   
  Football féminin. 32ème coupe de France. Quimper Kerfeunteun FC (D2) - Juvisy (D1), Penvillers dimanche 14h30 
  Jeudi 23 janvier. " On peut essayer", ces trois mots échangés entre Jean-Marc Fily et Joël Canevet, en mars 2007, conditionnent les fondations de la section féminine du Quimper Kerfeunteun FC. Une construction progressive et rapide qui s'est faite sur le tas. Sans expérience au départ, les automatismes se sont révélés rapides entre ces deux personnes, à la vision claire, qui se complètent parfaitement dans la partition de leur rôle. La présidence, avec la logistique et les relations institutionnelles pour Joël Canevet, la trésorerie, le secrétariat, le commercial et le site internet pour Jean-Marc Fily. A trois jours du match face à Juvisy (3ème en D1, 2012/2013), en coupe de France, Jean-Marc Fily, 50 ans, savourera sur le moment, le chemin parcouru en ayant déjà fixé le cap, pour les prochaines échéances.

Ce dimanche, au stade de Penvillers, à 14h30, les filles du Quimper Kerfeunteun affronteront Juvisy et ses internationales Françaises, Gaëtane Thiney, Camille Catala, Sandrine Soubeyrand, pour les 32ème finale de la coupe de France. Le regard porté dans le rétroviseur est alors mis pour évaluer l'énorme tâche accomplie par le duo Joël Canevet et Jean-Marc Fily, indissociables défenseurs des valeurs du football féminin dans le Sud-Finistère. Ils sont partis de zéro, repris une section féminine, en mars 2007, laissée à l'abandon par la démission de l'ensemble du bureau du Quimper Cornouaille FC, en cours de saison. Le " On peut essayer", prend tout son sens quand il s'agira de mettre le pied à l'étrier. " Nous ne savions pas du tout dans quoi nous nous étions embarqués, à l'époque. On découvrait tout. Nous n'avions plus d'argent dans les caisses, même pas de quoi payer l'arbitre pour ses frais de déplacements. C'était système D. Pour satisfaire les premières dépenses, nous achetions les sodas, les bières, et la charcuterie pour tirer les premières bénéfices. En mai 2007, nous nous sommes mis d'accord pour continuer l'aventure. Nous avons démarré avec 15 licenciés. En trois mois, nous doublons avec une équipe B, engagée en district Morbihan et Ile et Vilaine, avec des frais de déplacement imprévus au prévisionnel. Il fallait tout créer! Avec le recul, je me dis que ça a été notre plus grande chance", souligne Jean-Marc Fily.

Le trio du début avec Philippe Bochard

Toujours présent, Jean-Marc Fily, Sénan par son père, Douarneniste par sa mère, est engagé viscéralement à cette aventure. Joueur de football de ses 6 ans à ses 44 ans (CA Penhars, ASPTT Quimper, Plonevez-Porzay, ASPTT Quimper, Entonnoir avec le football corpo), il s'est forgé une sacrée passion pour le football, en même temps qu'un réseau solide, qui lui sert aujourd'hui pour faire avancer la section féminine du Quimper Kerfeunteun. Venu au football féminin avec sa fille, Laura, il a observé avant de s'engager dans la vie d'un club. " Laura jouait avec les garçons de Plonevez-Porzay jusqu'à ses 13 ans. Elle avait une forte relation avec son grand-père, qui était dans le club de Plonevez-Porzay. J'allais à tous ses matchs. A ses 14 ans, elle a rejoint le Quimper Cornouaille FC pour continuer sa passion. J'avais le beau rôle, je la suivais sur tous les matchs pendant deux ans, en simple spectateur. Jusqu'à ce fameux mois de mars 2007 où tout a basculé avec le départ de tout le bureau de la section féminine".

Le duo a vite formé un trio avec l'apport au poste de technicien de Philippe Bochard, qui s'occupait pour le district du football féminin. Les quatre premières années marquent le début de l'aventure. La première saison est extraordinaire: le club remporte la coupe de Bretagne et se sauve à la dernière journée in-extremis face à Plounérin. Le maintien est acquis sur les trois suivantes en DH. Philippe Bochard quitte le club, jusqu'à que David Brusau reprenne l'équipe première en 2011/2012 pour le décollage sportif. " Le destin nous a souri. Le mercredi, nous informons Philippe Bochard de la fin de notre collaboration. Nous n'avions plus d'entraîneur et pas de contact. David Brusau entraînait alors les filles d'Arlac en D2, en Gironde, mais il avait de la famille sur Briec. Le samedi, nous nous croisons sur un tournoi jeune à Briec. On discute et il me lâche, est-ce que vous ne recherchez pas un entraîneur? Ca correspondait à la mise en place de structure avec la création d'une école de football, la première pour le football féminin à Quimper".

" On aimerait goûter à la D1"

L'année 2011/2012 restera dans toutes les mémoires. Les réseaux et la compétence technique et relationnelle de David Brusau permettent le grand bond en avant et l'accession en D2 avec les arrivées de Saafa Mokhlis (Arlac, D2) ou Sabrina Brujean (Saint-Brieuc, D1). Les inter-ligues face à FA Laval et Verchers se déroulent sans le moindre accroc avec une démonstration de football, à Kerhuel, sur le dernier match, le 26 mai 2012, face aux Lavalloises, balayées 4-0. Beaucoup prédisaient l'accident industriel en D2. Les filles, avec une 8ème place, ont tenu le défi du maintien, en 2012/2013. Encore bien placé pour cet objectif avec une 7ème place (29 points), le Quimper Kerfeunteun FC devrait passer le cap de la seconde année. " Nous devons arriver à 42 points pour le maintien. Je suis ambitieux. Les joueuses ne sont pas là pour jouer en D2 jusqu'à la fin de leur carrière. On aimerait goûter à terme à la D1. Nous sommes conscient que notre équilibre est fragile. Avec Joël, nous ne serons pas éternels. Il y'a des fois où nous nous sentons seuls. On aimerait trouver des personnes, capable de prendre des responsabilités au sein du club. Comme pour le recrutement, c'est difficile. L'isolement géographique de Quimper n'arrange rien. Nous sommes loin de tout. Notre ambition est liée à notre formation. Nous ne pouvons pas faire venir beaucoup de joueuses extérieures alors il faut en former un maximum. Le gros avantage est de donner une valeur locale à notre équipe première. Comme aujourd'hui avec Laura Fily, Stéphanie Canevet, Perrine Le Noach, Aurélie Doaré, qui ont toutes grandi sur Quimper et sa région".

La formation en priorité, une équipe représentée dans chaque catégorie jusqu'au U16 (excepté en U14 et U15), avec en projet la création d'une formation U18 en championnat national, le QKFC, dans son plan de développement, est soutenu par des éducatrices, joueuses en équipe 1ère en D2: Laura Fily, Sandra Goavec, Katell Jourdren, Aurélie Doaré ou d'autres avec Perrine Le Noach, Cécile Monfort, ou Jean-Yves Mounier. " Nous avons plein de gamines talentueuses: Eden Mathews, Charlotte Cordonnier, Cecile Keraudren, Camille Jean, Marie Le Noach, Maeva Goualan, ou un petit phénomène avec Chloé Tirilly, à 10 ans. Si nous voulons accéder à la D1, ça se fera avec la progression de tous ces jeunes. Le bonheur, il est là. On fait du 7/7 pour le club, en se démultipliant à tous les postes. Nous sommes peut-être les seuls dirigeants dans le coin avec Joël, à regarder, chaque week-end tous les matchs de nos équipes, des benjamines aux seniors. L'avantage, c'est qu'on possède une vue globale en connaissant toutes les joueuses par leur prénom. Nous sommes partis à 15. En six ans, il y'a 108 filles inscrites et licenciées à la section. Et nous ne sommes loin d'être à notre maximum. Le potentiel est grand. La fatigue est là par moment. La seule fois où je déconnecte totalement dans l'année, ce sont mes deux semaines de vacances en famille à l'ïle de Sein. Dès que je repose le pied sur le continent, c'est reparti!".

Ce match de coupe face à Juvisy est un super tirage pour mettre en lumière toute la section féminine, ce travail inlassable qui retire ses premiers fruits. Le public de Penvillers devrait répondre présent avec ce match de gala, avec certaines stars de l'équipe de France. " Quand Juvisy est sorti, ça a été une grande satisfaction pour l'ensemble du club. Sportivement, ce match intervient peut-être un peu tôt. On ne va pas faire la fine bouche. Jouer face à Gaëtane Thiney, Céline Deville, la gardienne de l'équipe de France, Camille Catala, Sandrine Soubeyrand est un moment formidable pour nos filles. Les écoles de football féminin du département, avec Elliant, Spézet, Gpouézec, Douarnenez et Dirinon seront toutes invitées. Et l'école de foot de l'Amicale d'Ergué-Gabéric. Nos partenaires seront présents. Nous espérons un maximum de monde à Penvillers pour faire la fête du football féminin. Ca sera la plus grosse affiche du football féminin, en club, vue à Quimper".

Avec 108 adhérentes, 130 licenciés, le Quimper Kerfeunteun FC, section féminine, est le fer de lance du football féminin dans le Finistère. Deuxième plus grand club de Bretagne, au niveau sportif, après Guingamp (D1), le puzzle de son développement est fortement lié à la personnalité de Jean-Marc Fily, qui se démène dans les coulisses, pour porter son projet de faire grandir le football féminin en Cornouaille. Pour une réussite qui va bien au-delà des espérances de départ et de son désormais fameux " On peut essayer".

Christophe Marchand 
 
  Jean-Marc Fily, avec les jeunes de l'école de football, est indissociable de Joël Canevet. Leur tandem a structuré le football féminin à Quimper, en six ans.  

 

 

 

" C'est une aventure formidable"

   
  Football. Charlotte Lorgeré en finale de la coupe de France. AS Saint-Etienne - Olympique Lyonnais, samedi 20h55, en direct sur France 4  
  Jeudi 6 juin. La joueuse, qui a commencé son histoire avec le football, à l'US Trégunc, à l'âge de 8 ans, a bien grandi. Onze ans après, Charlotte Lorgeré, défenseur central de l'AS Saint-Etienne et sélectionnée régulièrement en équipe de France des -19 ans, sera certainement au marquage d'une autre bretonne internationale, Eugénie Le Sommer ou de la Suédoise, Lotta Schelin en finale de la coupe de France, ce samedi, à Clermont-Ferrand face à l'ogre de l'Olympique Lyonnais. A 72 heures de ce grand rendez-vous, Charlotte Lorgeré se confie avec simplicité et bonne humeur sur son étonnant parcours.
 
 
   
  De Trégunc en finale de la coupe de France, avez-vous de réaliser quelque chose d'exceptionnel?  
  " C'est vraiment un rêve et une aventure formidable. Au tour précédent, nous avons sorti les filles du Paris Saint-Germain (2-0). Le football a toujours été une grande passion. Dès la cour d'école, je passais tout mon temps à jouer avec les garçons à ce sport. Trégunc a été mon premier club. J'y ai joué plusieurs saisons avant d'aller aux Paotred Dispount (avec Clarisse Le Bihan, joueuse de l'En Avant de Guingamp) et au Quimper Cornouaille. J'ai grandi vite. Dès mes 13 ans, je suis parti en internat, sur Vannes. Et à 15 ans, j'ai été prise à Clairefontaine. Peu de personne aurait misé sur moi. Je me suis toujours accrochée dans mon parcours. Le déclic? Il a eu lieu à Clairefontaine. J'ai gagné en maturité en quittant mon cocon. J'ai coupé avec le domicile familial très jeune et appris à me gérer seule. Ma progression a été régulière. Je suis polyvalente sur un terrain même si ce poste de défenseur central me plait de plus en plus".  
  Vous allez affronter les doubles championnes d'Europe, l'Olympique Lyon, en finale de la coupe de France, ce samedi soir. Comment se passe votre acclimatation dans une ville de football comme Saint-Etienne? 
  " La passion du foot est incroyable dans cette ville. C'est un club très familial. On a régulièrement des contacts avec l'équipe masculine. Malheureusement, ils sont partis en vacances et ne seront pas à nos côtés pour la finale. Seul le président Roland Romeyer sera présent. Il y'aura du monde à ce match. On déplacera quelques bus remplis de supporters. Une finale ne se joue pas, elle se gagne. On ne part pas favori mais nous jouerons notre chance à fond. On ne coupe rien à nos habitudes. Il n'y aura pas de mise au vert. On partira de Saint-Etienne, le matin du match" 
  Outre cette finale, quelle est votre ambition pour le futur?  
  " Je me plais vraiment à Saint-Etienne. J'aime ce club. Je ne suis pas professionnelle. Je suis mes études en BTS en parallèle. J'ai de l'ambition. Le sport, c'est toujours de viser plus haut. Après ce que j'ai vécu en équipe de France -19 ans et à l'AS Saint-Etienne, je souhaite intégrer un grand club en France ou à l'étranger. Au début de saison, je jouais à tous les postes. Depuis quelques mois, je me suis fixée dans l'axe de la défense. Je suis toujours les résultats de mes anciens clubs. Ca m'a fait plaisir que le club de Quimper arrive à se maintenir pour sa première année en D2".  
 
  Charlotte Lorgeré jouera ce samedi avec l'AS Saint-Etienne face à Lyon, la finale de la coupe de France 2012/2013. Le match est retransmis en direct sur France 4 à partir de 20h50. Crédit photo: DR.  

 

Trois championnes du monde U17

   
  Football. Equipe de France: Championnes du monde U17. 
A Bakou, en Azerbaïdjan, l'équipe de France féminines des U17 a été sacrée championne du monde, en battant la Corée du Nord en finale à la séance de pénaltys (1-1, 7-6 tab). Jeudi soir, trois championnes du monde, la gardienne Romane Bruneau, la meilleure joueuse du tournoi, la Brestoise, Griedge Mbock Bathy et Ophélie Gahery étaient présentes au tirage du 6ème tour de la coupe de France.

L'équipe de France féminine a remporté le Mondial U17 en s'imposant face à la Corée du Nord en finale (1-1, 7-6, t.a.b). L'héroïne du jour est la gardienne Bruneau, qui a arrêté le tir au but de Ri Un-yong dans la loterie finale, version mort subite. Mais que ce fut crispant !

Les Bleuettes ont d'abord pris l'avantage lors d'une première période largement maîtrisée. Alertée par une belle ouverture en profondeur de Karchouni, Declercq a concrétisé cet avantage (33e). Mais les Françaises, tout en dominant, ne se procuraient pas d'occasions nettes. Et les débats s'avéraient plus équilibrés après la pause, les Asiatiques haussant singulièrement le ton dans la dernière demi-heure avec deux frappes sur la barre (64e, 78e), la seconde reprise dans le but vide par Ri Un-sim, la meilleure buteuse du tournoi avec son 8e but. Le sélectionneur français Guy Ferrier n'a pas effectué un seul changement durant la finale, et ses joueuses semblaient exténuées. C'est seulement le troisième titre de champion du monde dans l'histoire du football français après ceux des équipes de France masculines "séniors" en 1998 et U17 en 2001.

" Nous avons vraiment réalisé que nous pouvions gagner ce championnat après notre victoire aux pénaltys face au Nigéria (0-0, 5-3, tab). Nous avons eu de la chance sur ce match. Après, en demi-finale, tout devenait possible", précise Ophélie Gahéry. " Nous nous accrochés jusqu'au bout à notre rêve", souligne Romane Bruneau. Quant à Griedge Mbock Bathy, elle parlait d'une montée en puissance de l'équipe. " Au début, nous n'avions pas d'objectif précis. Nous prenons les matchs un par un. C'est sûr que face au Nigéria, nous avons eu de la chance en quart de finale mais ça fait partie du jeu. C'est extraordinaire! On voulait aller au bout et nous l'avons fait".

Après la génération masculine 1984, vainqueur des mêmes Nigériens en finale à Trinidad et Tobago (3-0), la catégorie U17 ajoute un deuxième titre mondial au palmarès du football français, cette fois-ci, avec l'équipe féminine. 
 
  Griedge Mbock Bathy, Ophélie Gahery et Romane Bruneau ont été sacrées championne du monde en Azerbaidjan avec l'équipe de France U17. 

 

 
Les filles du Quimper Kerfeunteun sont en D2 
Une victoire pour conforter la montée en D2, un but tôt dans le match pour se libérer dans le jeu: les Quimpéroises avaient établi à l'avance leur "road-book". Ce plan n'a pas connu d'accroc jusqu'au coup de sifflet final de l'arbitre.

Face à des Lavalloises, sans ambition, Quimper a attaqué ce match par le bon bout: une cascade d'occasions en début de match, qui n'a pu aboutir à cause du talent de la gardienne Lavalloise. Mais le gros pressing à la manière du Grand Milan AC des années Sacchi, a vite fait la différence. Le coup de tête sur corner, de Sandra Goavec (15') a mis les Quimpéroises sur un piédestal. Elles n'ont pas chuté et ont même fait le nécessaire à la mi-temps pour regagner les vestiaires avec une avance confortable, avec le second but de Stéphanie Canévet, à la 25ème minute.

La libération à la 55ème minute

A la mi-temps, l'affaire ne faisait plus un pli, surtout que Laval n'était apparu guère à son avantage sur la première mi-temps, hormis un superbe lob de trente mètre de leur capitaine, sauvé in-extremis par la gardienne Camille Desforges.

Fatiguées, les visiteuses lâchaient du lest. Face à la rentrante Sabrina Brugent, rapide et habile devant le but, l'affaire était entendue dès la 55ème (3-0). La suite était une longue domination Quimpéroise avec un 4ème but de l'excellente Sandra Margeot (79').

Auteures d'un gros parcours, cette année, avec un titre de championne de Bretagne de DH et un autre titre d'accession, les filles du Quimper Kerfeunteun ont tout gagné en 2011/2012. On a hâte de retrouver ce groupe en D2. Et les 470 spectateurs présents, ce dimanche, à Kerhuel sont tous ressortis ravis devant le spectacle proposé par les filles durant 90 minutes. On en redemanderait presque.

Quimper Kerfeunteun - Laval FA 4-0
6ème et dernière du championnat inter-ligue.
Buteurs: Sandra Goavec (15'), Stéphanie Canevet (27'), Sabrina Brugent (55'), Sandra Margeot (78').  
Les Quimpéroises fêtent leur montée en D2, après leur victoire face à Laval FA. 

 

LES REACTIONS D'APRES MATCH

 
David Brusau (coach de Quimper): 
" Nous avions une pression positive sur ce match. C'est notre meilleur match de la saison. Le pressing effectué a été énorme. Il y'a un gros respect des consignes. Laval voulait gagner aujourd'hui pour fêter la fin de carrière de certaines de leurs joueuses. Nous nous sommes vraiment libérés après le 3ème but de Sabrina Brugent. La D2? L'ambition sera de s'y maintenir. Entre la DH et la D2, il y'a un gouffre. On essaiera de recruter et de renforcer le groupe. Nous sommes déjà en contact avec plusieurs joueuses"
 
Sandra Margeot, avant-centre de Quimper:  
" Je suis dans l'équipe depuis six ans. J'ai connu l'aventure en D2 quand j'avais 16 ans. Laval m'avait impressionné sur le match aller. C'est l'équipe que j'avais trouvé la plus forte. Nous avons fait un gros match".  
Safaa Mokhlis, capitaine et milieu défensif de Quimper : 
" Nous avons été super solidaires. Je suis fière du groupe. Nous avions pour consigne d'aller les chercher haut. Le but au premier quart d'heure est un soulagement. Mais nous nous sommes complètement libérées sur le 3ème but à la 55'. Physiquement, sur le terrain, on sentait que Laval baissait le pied. C'est ma première année sur Quimper. La ligue de Bretagne m'a épaté par le côté accrocheur dans le bon sens des filles. La seule lacune vient de la tactique où il y'a un gros décalage avec la D2. J'ai connu ce niveau, l'an passé. Ce groupe a vraiment un potentiel intéressant car il est composé de jeunes joueuses. Notre défense n'a pas pris de but dans tout le championnat inter-ligue. La gardienne est solide. Si nous améliorons notre efficacité devant le but, je pense sincèrement qu'on peut très bien figurer en D2, l'an prochain".  

 

Le Quimper Kerfeunteun subit la loi de Guingamp

   
  Football. Match amical Quimper Kerfeuntuen - En Avant Guingamp : 0-3  
Pour préparer au mieux la reprise prévue dimanche prochain à Kerhuel face au leader Soyaux, le Quimper Kerfeunteun (D2) avait un match amical de gala face à l'En Avant de Guingamp (D1). La supériorité technique et tactique des Costarmoricaines a prévalu mais les Quimpéroises ont défendu intelligemmment coupant bon nombre d'initiatives adverses (0-3).

Dès l'entame de ce match, on sentait bien que la maîtrise de la balle serait largement en faveur des visiteuses à Penvillers. Dans ses buts, Eugénie Le Rivoal repoussait tout sur son passage. Léa Le Garrec (2'), Banner (19'), N'Gono (25', 30') ne pouvaient trouver la faille tombant à chaque fois sur l'ancienne portière Lorientaise, extrêmement efficace au sol.

Quimper souffrait mais ne rompait pas. Stéphanie Canévet pouvait même en cas d'une meilleure promptitude devancer la sortie aux 30 mètres de la portière adverse Mainguy (35'). Alors que Quimper semblait parti pour tenir ce bon score à la mi-temps, c'est peut-être sur le tir le plus facile que la gardienne Quimpéroise, Eugénie Le Rivoal perdait sa concentration, gênée par un rebond malheureux sur un tir de Le Callet (0-1, 40').

Guingamp, une domination totale

La main-mise sur le ballon était le fait des Guingampaises. Quimper était acculé dans sa moitié de terrain, sans avoir d'issue de sortie de cette situation. Mieux dans les automatismes, Guingamp doublait la mise par Léa Le Garrec d'une frappe pure (0-2, 65'). La fin était difficile pour Quimper. N'Gono et Banner se montrait encore dangereuse mais Camille Desforges veillait au grain dans ses buts. Jusqu'à la fin, la rencontre n'allait décidément qu'en un sens unique, toujours en faveur adverse. L'excellente Alexandra Banner marquait le dernier but de cette rencontre, suite à un rush de l'excellente N'Gono. Pour Quimper, malgré la défaite, ce fut néanmoins un excellent test dans la capacité à faire bloc ensemble, longtemps à une domination totale adverse.

Stade de Penvillers. Match amical
100 spectateurs environ
Arbitre: Mr Khendek Améziane
Buteurs: Le Callet (40'), Le Garrec (65'), Banner (85'). 
 
  Solène Lejean (Quimper Kerfeunteun FC, D2) et les Quimpéroises ont bien résisté aux Guingampaises de Lavilla.
 
 

 

David Brusau, coach de Quimper:

" Je reste plutôt satisfait de ce que les filles ont fait, cet après-midi. Nous avons été héroïques dans certaines phases défensives. Nous savions que nous aurions à supporter tout un match à défendre. Nous avons affronté un très bon bloc équipe en face. Si nous gardons la même concentration face au leader, Soyaux, dimanche prochain en championat, nous pouvons faire quelque chose dans cette même configuration". 

 

Olivier Moullac, coach de Guingamp:

" Nous sommes satisfaits de notre rencontre face à Quimper. Nous avions une pause dans notre calendrier. Nous avons utiliser notre week-end par un match amical. Le football Breton est d'un bon niveau. Ca ne sert de multiplier les kilomètres pour trouver un adversaire de qualité. Nous avons été opposés à une grosse défense de leur part. Nous avons bien travaillé. Il fallait surtout éviter les blessures dans ce type d'affrontement. C'est un bon test avant d'aller jouer face à Rodez en championnat".  

 

Vous êtes ici:  >> Foot  >> FOOT FEMININ